Note : Ce qui suit est basé sur mon expérience avec Microsoft Windows 3.1, 95, 98/98Se, 2000, XP, et un peu de Windows Vista et 7, le tout depuis environ 15 ans.
Parfois s’y connaitre en informatique, c’est devenir, pour ses relations « proches », une personne qui saura débloquer un ordinateur plus ou moins neuf, et ce dernier toujours équipé par Microsoft Windows.
D’ailleurs, j’ai remarqué que nombre de personnes ne s’aperçoivent alors qu’elle ne vous connaissent qu’à ce moment précis. Mais ne soyons pas mauvaise langue.
D’ailleurs, il faut noter qu’avec Microsoft Windows, on atteint parfois un degré certain de comportement typiquement aléatoire qui font douter de la logique même de l’informatique. Il est vrai qu’au niveau du processeur, il n’y a que deux possibilités : soit le courant passe, soit il ne passe pas. Mais à force de rajouter des couches logicielles, tels un mille-feuilles, on finit par devoir se dire que le peu de connaissances chèrement acquises sont en réalité… caduques. 🙂
Malgré ses adorateurs qui sont parfois des curiosités sur certains plans humains, Microsoft Windows est presque toujours une horreur à maintenir en vie. Outre son degré de tendance suicidaire – et sur ce point, l’horrible Windows Millenium aura été utile – compensé par la restauration système (quand elle sert à quelque chose), il faut lui ajouter divers outils pour que le système fonctionne à peu près correctement : anti-espiogiciel (souvent couplé avec l’antivirus qui fait aussi pare-feu), un vrai défragmenteur, car même le système de fichier NTFS fragmente (moins que les fat, mais par moment, c’est pas triste), un outil pour compléter le travail du nettoyeur de disque, un navigateur internet qui comprend vraiment les dernières normes sur le plan des pages web, etc…
Quand je vais dépanner une personne, je me dis toujours : fait du mieux que tu peux, car tu pourras surement ne pas tout corriger. Cependant, au fil des mois, j’ai fini par acquérir quelques trucs qui évitent de tomber dans le sempiternel – et tellement facile : format c: + install Windows
Combien d’exemplaire de Norton / McAfee et autres logiciels aussi peu intéressant en terme de rapports qualité/ressources utilisées ?
J’avoue que j’ai depuis longtemps perdu le compte. Car les machines du commerce sont tellement gavées de logiciels préinstallés, que même le plus solide des versions de MS Windows – et je vais faire mon vieux con ici – à savoir NT 5.0 alias Windows 2000 ne résiste pas toujours au choc.
Sans compter les innombrables barres d’outils installées de manière insidieuse dès le moindre petit logiciel téléchargé sur un site de téléchargement quelconque. Sans oublier les cracks pour les logiciels commerciaux (qui contiennent souvent des paquets cadeaux dissimulés), ou les packs de codecs qui installent 3 lecteurs multimédias, ou encore un certain logiciel de courriers très prisé qui bouffe 25% des ressources du processeur pour afficher un majordome sur l’écran lors de la réception de courrier.
Parfois, il faut savoir être un mélange de marabout, de psychologue et avoir des nerfs en acier pour déchiffrer un écran bleu de la mort qui arrivent quelque soit la version utilisé, mon exploit étant d’avoir fait faire un BSOD à Microsoft Windows 7 en utilisant un outil basé en Java…
Marabout ? Pour rendre le change. Psychologue ? Pour parler gentiment à la personne pour lui dire que (liste non-exhaustive) :
- Non, pas besoin d’avoir deux antivirus pour mieux protéger sa machine
- Oui, il faut faire les mises à jours dès qu’elles sont proposées
- Non, il n’y a pas de méchant virus qui détruira le contenu de l’ordinateur si on ose l’ouvrir (Love letter et compagnie)
Je dois dire qu’en prenant de la bouteille, j’ai appris aussi à me faire une carapace devant les ennuis parfois complètement différents qu’on peut avoir sur deux machines strictement identique, aussi bien sur le plan matériel que logiciel !
Un texte qui circulait jadis sur Usenet parlait des mésaventures d’un ingénieur système… Même s’il est daté, il est encore tellement vrai que cela fait peur !