Quand j’ai commencé l’informatique personnelle (fin 1989, début 1990), les magazines proposaient des listings de jeux, de logiciels utilitaires. Ayant débuté sur Amstrad CPC, des titres comme « Amstar & CPC« , « Amstrad 100%« , « CPC Infos« , « MicroMag » ont bercé mon jeune age informatique.
Grace à des sites comme Genesis 8 ou encore le CPC Games CD, j’ai pu retrouver des images disque de jeux de cette époque. Les jeux en question étaient souvent en langage machine, dont des centaines – voire des milliers – de lignes de code de DATAs qu’il fallait taper sans se tromper. Mais le résultat en valait la chandelle. Voici quelques exemples.
Pour émuler ce bon vieil amstrad, j’ai utilisé Arnold pour Linux – , qui se compile très bien et qui permet de me / se replonger une vingtaine d’années en arrière 😉
Jeux publiés dans Amstrad 100% et CPC Infos |
Evidemment, on pouvait trouver le meilleur comme le pire, mais parfois le résultat était à la hauteur des produits commerciaux qui étaient « copiés ». Par exemple, les excellents Alinka (un tetris en overscan) et « Xalk » (un clone de Klax) paru dans Amstrad CPC.
Autre petite prouesse technique, Axys, un shoot-em-up en overscan vertical… Assez impressionnant pour l’époque…
Et toujours pour les fous d’overscan, un clone sympa de Bubble Bobble, Plumpy… Paru dans une magazine en 2 ou3 parties (donc sur 2 ou 3 mois !)
Mais comment parler des listings sur Amstrad CPC sans parler du « maître » dans ce domaine ? Claude Le Moullec, alias LMC Software.
Les créations de Claude Le Moullec sur Amstrad CPC |
Grand codeur (80 jeux à son actif), il nous a refait des jeux (mélange de BASIC et de langage machine) qui reprenait chacun des grands titres de l’époque : Puzznik (devenu Poussnik), Builderland (devenu Bricoland), et bien d’autres encore.
Des travaux plus ambitieux ont permis la création d’un clone de Krafton et Xunk, le point d’orgue ayant été la publication d’un clone de l’Aigle d’Or, nommé le « Trésor d’Ali Gator » publié par Lankhor.
Et dire que cette machine n’avait qu’un processeur à 3,33 Mhz, un lecteur de disquette et un affichage qui proposait dans le meilleur des cas 16 couleurs sur 27 en simultané et seulement 128 Ko de mémoire vive…
Y a pas à dire, c’est bon la nostalgie 😉