On dit souvent que 40 ans, c’est l’âge de la maturité. Dans la société classique, il y a plusieurs caractéristiques que l’on accole à la quarantaine :
- être parent
- avoir une activité professionnelle plus ou moins stable
- les verres progressifs pour les personnes ayant des problèmes de vue
- la voiture familiale type Renault Espace (oui, je fais mon âge avec cette référence, le premier modèle datant de 1984)
- les problèmes de santé type cholestérol à surveiller
- avoir fait le deuil de ses idéaux de jeunesse
Bien entendu, il y a toujours des exceptions, et je dois dire que dans la liste ci-dessus, il y a deux points qui me concerne complètement : les problèmes de santé et l’adieu à mes idéaux de jeunesse même si cela est encore récent et m’a laissé un goût de cendres froides dans la bouche. Merdre, encore le côté intellectuel et tournures recherchées qui frappe !
Pour les verres progressifs, je préfère repousser l’imposante douloureuse qui finira par me tomber un jour où l’autre dessus… Mais passons sur ce point. Il y a aussi d’autres points typiques de la quarantaine.
Celui de voir des jeunes d’une vingtaine d’années répéter les erreurs que nous avons commises en ignorant les mises en garde. Pour la génération en question, nous sommes au choix, liste non exhaustive bien entendu :
- des vieilles barbes, désolé mesdames !
- dépassés par les événements
- des personnes qui n’ont rien compris et qui feraient mieux de s’occuper de leurs culs
- des « ratés »
Notre victoire ? C’est de voir arriver les personnes en question quelques mois plus tard, la queue entre les jambes en nous disant au final qu’on avait raison.
Mais c’est bien connu, comme le chantait un certain Guy Béart (mort en 2015) : « […]Le premier qui dit la vérité, ll doit être exécuté.[…] »
Après la Renault Espace, Guy Béart. Décidément, je fais vraiment mon âge !
Continuer la lecture de « Ah, la crise de la quarantaine ! 🙂 »