Une amie m’avait conseillé de découvrir l’écrivaine Amélie Nothomb avec son titre « Acide Sulfurique » sorti en 2005.
Pour mémoire, dans ce court roman en quatre parties d’à peine 200 pages, Amélie Nothomb nous plonge dans ce qui semble être le jeu ultime en matière de télé-réalité : un camp de concentration.
Si en 2005, grande époque des émissions à la Big Brother, le roman pouvait être intéressant, il a très mal vieilli. Non seulement l’intrigue est on ne peut plus prévisible, c’est surtout l’ennui qui marque la lecture de ce texte. J’avoue que je n’ai mis que 4 heures à boucler le livre.
Il est vrai que l’intrigue est intéressante, mais le texte n’est pas assez approfondi, comme si on sentait que cela ennuyait Amélie Nothomb de pousser un peu plus loin sa réflexion. 50 ou 100 pages de plus pour approfondir l’ensemble n’aurait pas été un mal.
A moins que cette volonté de faire court était un moyen de montrer la vacuité des émission de télé-réalité à la Big Brother ?
En tout cas, en ce qui me concerne, ce sera non pour la suite des oeuvres d’Amélie Nothomb.