Les distributions GNU/Linux basées sur Archlinux et Manjaro Linux pour « faire bien sur le CV » ? Ouille…

Le monde libre est comme les autres mondes : il y a des modes à suivre. Depuis des années, il y a la mode des distributions basées sur Ubuntu qui n’apportent pas grand chose au schmilblic, comme la feu Micro-R OS en 2014 ou la feu ColorWheelOS en 2013.

En gros depuis 2006 et la sortie de la Ubuntu 6.06 LTS, chaque année, il y a une ou plusieurs distributions « qui fait bien sur le CV » qui sort. J’allais oublier l’horreur absolue de février 2015, j’ai nommé l’Uumate dont on se demande comment elle fait pour ne pas exploser en plein démarrage.

Cette mode des distributions GNU/Linux qui font briller les compétences sur un CV contamine désormais dans le petit monde des rolling release. Si on prend la célèbre fille d’Archlinux, il y a deux projets qui me viennent à l’esprit. Le premier, c’est une distribution que j’ai descendu en flamme en septembre 2014 : la VintOS.

Dans cet article au vitriol, je parlais du syndrome « 15MTD » :

« 15 Minutes Tweaking Distro », en gros, une distribution GNU/Linux basée sur une plus célèbre que l’on peut reproduire en 15 minutes, montre en main.

Quand je me suis renseigné sur la vitalité du projet, je me suis aperçu qu’il n’y avait plus eu de mises à jour du projet depuis… décembre 2014 !

Même si la Manjaro Linux est une distribution qui comme sa mère a les reins assez solides, prendre une ISO d’installation vieille de 9 mois et la mettre à jour ? Autant vouloir se faire épiler les gonades à la cire chaude : très douloureux et horriblement long.

Il y a bien entendu aussi le projet Arquetype CRT dont j’ai parlé en août 2015. Quand au projet NetRunner Rolling Release, même si la dernière ISO officiellement disponible en date est celle de septembre 2014, on peut trouver des ISOs de développement assez avancées dont la dernière en date – au moment où je rédige cet article – est la 2015.09-rc4.

Si le bilan n’est pas folichon pour les dérivées de la Manjaro Linux, quel est celui de sa maison mère ?

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10 ans au compteur… Déjà ?!

28 septembre 2005 : j’ouvre le blog. J’ignorais que 10 ans plus tard, le blog existerait toujours. Je ne pensais pas qu’il verrait son premier anniversaire. Ni que celui-ci passerait d’une version 1.5 de WordPress à sa version 4.3.1. Au bout de 10 ans, un peu plus de 2840 articles au compteur et un peu plus de 15360 commentaires déposés.

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Si on fait quelques rapides moyennes, cela fait 238 articles par an, soit 19,83 articles par mois depuis septembre 2005.

Quand j’ai commencé à rédiger des articles sur ce blog, j’étais un utilisateur d’un Apple Mac Mini de la première génération, celui qui était équipé de processeurs PowerPC G4. Et oui, on a tous nos petits secrets inavouables 😀

Quel bilan – tout sauf exhaustif – depuis le billet du neuvième anniversaire ?

  1. La publication d’un livre demandé par Larousse en octobre 2014.
  2. La publication des deux derniers tomes de ma mini saga de SF : le tome 2 en octobre 2014, le tome 3 en avril 2015.
  3. La fin prévisible de la saga mouvementée de Micro-R OS qui m’avait valu une sérieuse prise de bec avec l’auteur de la distribution en question.
  4. L’occasion de faire une confession sur l’origine de ma publiphobie.
  5. Le vieux Gnomiste est devenu utilisateur de Xfce. J’utilise toujours sous l’environnement léger malgré la sortie de Gnome 3.18.
  6. L’ouverture d’un compte sur le point d’accès diaspora* de Framasoft.

Cela a été surtout l’occasion de faire connaissance avec des blogueurs que j’apprécie énormément, comme Didier Acker alias Iceman, Laurent Napias, Stéphane Gallay ou encore le dessinateur Péha auprès duquel j’ai commandé un dessin pour les dix ans du blog que vous trouverez ci-après. Il y a un sacré nombre de clins d’oeil.

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Vieux geek, épisode 40 : « 3D Construction Kit » sur Amstrad CPC.

En mai 2012, j’ai rédigé un billet où je parlais d’un des premiers jeux vidéo que j’ai acheté, alors que j’avais un Amstrad CPC 6128 : Castle Master.

Programmé en FreeScape, ce jeu de 1990 offrait une 3D un peu chaotique mais fonctionnelle sur des ordinateurs sorti entre 1984 et 1985. Autant dire, des ordinateurs des centaines de fois moins puissant qu’une carte Raspberry Pi.

En 1991, les créateurs de Castle Master proposèrent un outil de création d’environnement de jeu en 3D, se basant sur le FreeScape, 3D Construction Kit. Il proposait un environnement de création de décor en 3D avec un langage de programmation simplifié mais adapté à ce genre de titre.

Le logiciel fut disponible pour Amstrad CPC, C64, Spectrum, Atari, Amiga et PC. Une deuxième mouture sortie en 1992 ne fut disponible que pour Atari, Amiga et PC.

Je me souviens encore du coffret avec sa cassette VHS de présentation rapide d’une durée d’une demi-heure, son manuel en anglais et les quelques disquettes qui accompagnaient l’ensemble.

J’ai donc capturé en vidéo l’outil en question avec le jeu qui était fourni en démonstration.

On était loin d’un Quake, mais il faut se souvenir que l’outil est sorti en 1991. Le langage était limité, mais c’était un vrai plaisir de que proposer un jeu à ses amis après y avoir passé un week-end ou deux à tout créer.

En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la semaine – et le temps de me laisser fignoler l’article des 10 ans du blog – un en vrac’ rapide à force tendance culturelle. Mais commençons par quelques liens en relation avec le logiciel libre.

Côté culture ? Commençons avec quelques projets sur ulule qui m’ont tapé dans l’oeil.

Pour finir, un remerciement à Émeline d’Univers Livresque qui m’a interviewé pour son blog. Pour tout savoir de votre serviteur, c’est par ici 🙂

Bon week-end !

Vive la bande dessinée francophone indépendante !

Je dois avouer que je suis jaloux des dessinateurs de bande dessinées. Je n’ai jamais réussi à raconter des histoires en dessins. J’ai été bercés avec des classiques comme Robin Dubois, Léonard (et son disciple souffre-douleur), Gaston Lagaffe (et son gaffophone), sans oublier Tintin, Astérix ou encore les Tuniques Bleues.

En vieillissant et en arrivant sur internet, j’ai appris à connaître et apprécier la BD francophone indépendante. Spécialement trois auteurs, que je vais citer par ordre alphabétique : Bruno Bellamy, Simon « Gee » Giraudot et Péhä.

Bruno Bellamy, c’est le premier que j’ai connu, à l’époque du magazine indépendant « Le Virus Informatique » qui était un peu le « Canard Enchainé » de l’informatique personnelle. Je l’ai suivi par la suite, spécialement à cause des bellaminettes qui sont souvent accompagnée de félins domestique. J’ai bien aimé sa « Romance de Mars » qui reprend tous les ingrédients de ses oeuvres : un dessin léché, des jolies bellaminettes et une histoire qui se tient. Si vous n’avez pas encore lu « Romance de Mars », je vous le conseille, et j’attends la suite avec impatience.

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