Un peu plus de 3 semaines sous la Ubuntu Dapper Drake : Bilan.

J’ai installé la distribution Ubuntu Dapper Drake, alias 6.06 LTS, quand elle était encore au stade de la RC, le 27 mai dernier. Après un peu plus de trois semaines, je fais donc un bilan de l’utilisation de cette distribution.

Si je dois donner un mot clé à cette distribution, c’est ergonomie. Un deuxième ? Simplicité.

En effet, il est très simple d’installer Java 1.5, ou encore VLC (même si c’est limité encore à la version 0.8.4) dans les dépots officiels de la distribution. En effet, il suffit d’aller dans le menu « Applications », de sélectionner « Ajouter / Enlever » et de suivre le guide.

C’est aussi une des distributions qui m’a installé en deux clics de souris le support de l’accélération 3D pour ma carte vidéo, sans même passer par une compilation du pilote.

Coté mis à jour, certaines personnes sur le forum de la communauté française d’Ubuntu ont dit qu’elles étaient trop nombreuses. En l’espace d’un mois, ce sont 93 paquets (pour un total de 83 Mo) qui sont mis à jour. Mais dans les 83 Mo, il y a quand même le passage de la version 2.14.1 à la version 2.14.2 de Gnome !

Donc, si l’on fait une moyenne, sur les 17 jours qui sont suivis la sortie (1er juin) de la Dapper Drake, cela fait : 5,5 mises à jour quotidienne, et donc 4,88 Mo de mise à jour quotidienne.

Certaines personnes diront que c’est beaucoup. Mais il suffit de voir que les mises à jour quotidiennes d’un antivirus comme Norton Antivirus (citons le plus connu, et pas forcément le meilleur) pèse plus lourd, jusqu’à environ 11 Mo !

Parlons d’antivirus. C’est un logiciel quasiment inutile sous un unix (linux, les BSD libres, MacOS-X), malgré les tentatives de Symantec de faire croire le contraire. Je n’ai pas non plus besoin d’un anti-espiogiciel, quand au pare-feu, il est fourni. Il est donc facile de comprendre pourquoi les éditeurs de solution de sécurité essayent à tout prix de vendre des logiciels qui sont techniquement presque inutiles…

En effet, il est plus intéressant de prendre les droits super-utilisateur que d’utiliser un virus sur un unix. Et il faut malheureusement dire que certaines personnes utilisent les droits super-utilisateur en dépit du bon sens…

Il est vrai que certaines distributions laissant l’accès libre – ou presque – au super-utilisateur ne font que tendre le baton pour se faire battre. C’est pour cela que j’aime aussi ubuntu, car on est obligé de passer par sudo pour la moindre opération nécessitant les droits du super-utilisateur, comme l’installation d’un logiciel ou les mises à jour du système.

C’est bien connu : le plus gros problème de sécurité en informatique – après Microsoft Windows et son concubin Internet Explorer – se trouve entre la chaise et le clavier…

La vraie sécurité s’acquière par la connaissance, et non par la peur et l’ignorance.