La dystopie dans les films et les livres… Mes préférés.

On appelle « Dystopie » : « un récit de fiction peignant une société imaginaire, organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur, et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur. »

J’avoue que j’ai toujours aimé ce genre. Voici donc mes préférés dans ce domaine. En commençant par les livres :

  • 1984 de George Orwell.
  • Le meilleur des mondes (Brave New World) d’Aldous Huxley
  • Farenheit 451 de Ray Bradbury
  • La saga des Tripodes de John Christopher
  • Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick

Sur grand écran :

  • Blade Runner (tiré du livre de Philip K. Dick)
  • Soleil Vert avec Charlton Heston
  • L’age de Cristal
  • Dark City (Alex Pryas)
  • Gattaca
  • Orange Mécanique d’après le livre d’Anthony Burgess

C’est déjà une sacrée liste, non ?

De l’absence de culture flagrante des dirigeants de vendeurs de galettes.

Ayant lu – en diagonale – le rapport Zelnick – alias Hadopi 3 – en dehors du rejet idiot de la licence globale (qui est selon moi une des voies à explorer pour une rémunération plus juste des auteurs), et en dehors de la mise sous perfusion des intermédiaires que la révolution numérique rend obsolète, il m’est revenu une citation célèbre d’un certain Maximilien de Robespierre.

« Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive. »

Le Louis en question est Louis XVI, et cette phrase a été prononcée lors du procès de Louis XVI début 1793.

Et si on remplace « Louis » par « L’industrie du disque » et « patrie » par « musique », on comprend à quel point cette phrase est prémonitoire.

La musique a vécu avant qu’elle soit matérialisée dans du vynil, puis du plastique, elle vivra après le vynil et le plastique. Les mouvements luddistes se sont toujours cassés les dents, et l’industrie du disque dans son combat luddiste contre l’internet fera de même.

« L’échange » : un film à déconseiller aux âmes sensibles…

Ce petit bijou avec Angelina Jolie, John Malkovitch et Jeffrey Donovan (l’inspecteur de police qu’on a envie de transformer en hachis parmentier) se base sur un fait divers, de la fin des années 1920, les meurtres de Wineville.

En dehors du fait divers qui est assez sordide, le film montre comment la police de Los Angeles de l’époque avait tout fait pour masquer son incompétence.

C’est un film très dur, mais aussi magnifique. J’avoue que je ne suis pas sorti indemne du visionnage du film. C’est avec Gran Torino un des meilleurs films que j’ai vu cette année.

« The Wicker Man » : un film envoutant…

En 1973, sort un film avec Christopher Lee et Edward Woodward : « The Wicker Man. »

Conseillé par une de mes collègues de travail – qui a une culture cinématographique qui m’étonne toujours – j’ai été accroché de la première à la dernière minute. Mais rien ne vaut le résumé du film :

Sur une île de la Manche où d’ordinaire rien ne se passe, des disparitions d’enfants finissent par alerter la police. L’enquête met au jour des évènements étranges. La population semble se livrer à des cérémonies d’un autre âge.

J’ai été envouté par le film, et durant tout le film, on ne sait sur quel pied danser. Avec un jeune Christopher Lee (débarrassé de son rôle de Dracula) et un Edward Woodward qui joue un policier au raisonnement froid, on est pris entre deux feux.

Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Et qui est donc cet homme d’osier (traduction littérale de « Wicker Man »).

A voir pour se changer un peu des daubes actuelles produites par brouettes entières.

Alexandre le Bienheureux nous a quitté.

L’acteur Philippe Noiret est décédé des suites d’un cancer.

Source :

http://tf1.lci.fr/infos/culture/cinema/0,,3359295,00-philippe-noiret-est-decede-.html

Ce grand acteur nous a quitté. Encore un grand nom du cinéma qui s’en va et qui sera surement regretté. Si j’ai pensé à Alexandre Le Bienheureux, c’est surtout pour les rôles de grands gueules auxquels il était abonné. Comme celui du commissaire dans les Ripoux, et de l’inspecteur dans « Tendre Poulet » et « On a volé la cuisse de Jupiter ».

76 ans, c’est encore jeune de nos jours. Reposez en paix, et chapeau bas pour votre carrière, monsieur Noiret.