Vous le savez peut-être, je suis un écrivain gratte-papier auto-édité. J’ai employé ce terme pour refleter 90% du contenu auto-édité chez Amazon.
Fin 2016, début 2017 je publiais sur Amazon un recueil d’une centaine de chroniques où la mauvaise foi était dégoulinante aussi bien qu’un humour qui n’oubliait pas de piquer aux zones sensibles.
Voici donc la chronique que j’avais rédigé concernant Noël. Bonne dégustation.
J’écris cette chronique quelques jours avant le 25 décembre. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais vraiment aimé les fêtes de Noël. Je sais, ce n’est pas bien de le dire. Mais pour moi, Noël, c’est à la fois le jour le plus attendu et le plus décevant de l’année. On y met tellement d’espoirs que l’on est forcément déçu.
J’ai des excellents souvenirs de Noël, du moins quand je croyais encore en l’existence du bonhomme barbu vivant au pôle Nord, avec son traîneau, ses rennes et ses lutins. Tout ce que les parents font gober à leurs enfants pour avoir un tant soit peu la paix durant les quelques semaines qui précèdent la fin de l’année.
Dans l’opéra rock Tommy des Who sorti en 1969, il y a des paroles qui me viennent à l’esprit, sur le titre « Christmas » : « They believe in dreams and all they mean, including heaven generosity ».
Une traduction rapide ? « Ils (les enfants) croient dans les rêves et dans tout ce que signifie, même la générosité des cieux. » C’est tellement beau de croire à l’esprit de Noël quand on est enfant, mais on est vite dégrisé en grandissant. Qui en dehors de Lennon en 1971 peut croire que l’esprit de Noël peut aider à apporter un peu de paix au monde ? Ne chantait-il pas : « War is over, if you want it. War is over now » ? Est-il besoin de traduire ?
Comme je le disais plus haut, une fois les précieux emballages déchirés, on se retrouve vite déçu. Noël, c’est aussi pour moi le lendemain, se retrouver les queues interminables dans l’hypermarché du coin pour aller se soulager les nerfs auprès du service après vente. Ou encore les parents qui vont chercher les piles nécessaires pour faire fonctionner le dernier gadget qui sera remisé au placard moins d’un mois après avoir été déballé.
Allez, sans rancune pour cette fois, hein ?
Et surtout, un joyeux Noêl 🙂
Bonjour Fred,
C’est mon premier commentaire sur ton blog (depuis le temps que je le lis).
Je te rejoins à 100% sur la fête de Noël qui est, à mon sens, absurde d’autres points.
Jesouhaite préciser mon ressenti : entre les cadeaux et la grande bouffe (pas vu ce film, mais seulement quelques commentaires à la TV), le Noël moderne est devenu une usine à business (par rapport à ce que racontent mes parents, qui ont grandit dans les années 60).
Quid du futur en occident (Noël, mais pas que) ? Je citerai IAM, dans un morceau de 1998 : Je ne pense pas à demain, parce que demain c’est loin.
Joyeux Noël de Normandie
Allez un noyeux joël aussi, quand même. Mais si on veut parler de ça il faut lire Claude Lévi-Straus et son analyse à propos de l’autodafé du Père Noël en 1951 à Dijon.
Déjà on constate que le débat (que certains croient nouveau) ne date pas d’ajourd’hui. Et ensuite une petite leçon de (vraie) pensée ne fait jamais de mal, quand on voit le niveau de ce qu’on considère comme des intellectuels ces derniers temps.
Évidemment c’est un peu plus long que le dernier avis du dernier influenceur ou ceuse à la mode sur n’importe quel non-sujet à la con.
C’est par ici (par exemple) :
https://asaln.com/doku/doku.php?id=articles:le_pere_noel_supplicie
Joyeux Noël Fred , pis Noel ses surtout le moment de sent mettre plein la bidoche 😸