Mardi culturel, première partie : « Sanctum Corpus » d’Olivier Saraja.

Deux billets en ce mardi 11 octobre 2016, à destination culturelle. Le deuxième sera musical. Commençons donc par l’écrit.

J’avais déjà lu la nouvelle « Spores ! » d’Olivier Saraja qui m’avait plu. J’ai donc décidé d’attaquer son texte le plus long, un mini-roman d’environ 90 pages.

Il y a des classiques dans la science-fiction ; la guerre apocalyptique en est un souvent traité avec plus ou moins de succès.

Dans le monde décrit par Olivier Saraja, après une apocalypse nucléaire, l’humanité survit dans des cités aux noms inspirés de l’alphabet grec. Elles combattent des envahisseurs à moitié mécanisés. la cité Gamma utilisant au maximum les nano-technologies pour perfectionner les habitants pour contrer les envahisseurs.

Dans ce monde, la ségrégation sociale existe toujours, et les plus pauvres sont éjectés en marge du reste des habitants, dans une zone dénommée la « ceinture ». Nom parlant, non ? 🙂

Viktor, un scientifique spécialisé dans les nano-technologies va voir sa vie bouleversée après une attaque des extra-terrestres contre le « Mur » qui protège la cité des radiations mortelles qui empoisonnent la planète.

Même si le démarrage est un peu lent, le retournement de situation au milieu du texte est intéressant. Et plonge le lecteur dans une certaine perpléxité…

On pourrait se dire qu’une centaine de pages est un peu court pour parler d’une guerre dans le domaine de la SF. Rien n’est plus faux.

Au contraire, en quelques dizaines de pages, l’auteur permet au lecteur de se plonger dans un univers sombre et machiavélique sans se perdre en divagation sur des centaines de pages comme c’est le cas dans d’autres oeuvres.

Je ne vous en dirai pas plus, la chute vaut largement les 1,99€ du livre. J’aimerai avoir plus souvent de l’auto-édition d’une telle qualité sous « la souris » 🙂

5 réflexions sur « Mardi culturel, première partie : « Sanctum Corpus » d’Olivier Saraja. »

  1. Elle me fait de l’œil depuis un moment, mais j’oublie toujours de l’acheter quand j’en ai l’occasion. Va falloir que je me décide à craquer.

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