Tout a commencé il y a quelques semaines quand j’ai laissé un commentaire « moyen » – à savoir un 3 étoiles – donc une insulte sur un livre auto-édité payé 2,99€ et publié par Celine Barre :
Puis, j’ai été contacté par un compte twitter JeudiAutoEdition pour suivre d’autres auteur(e)s auto-édité(e)s que j’apprécie dont j’ai découvert une partie via ce compte twitter : Mickaël Paitel, Jérome Dumont, Christelle Morizé, Isabelle Rozenn Mari ou encore Wendall Utroi.
Cependant, j’ai l’impression que ce compte twitter a fini par tourner à l’auto-promotion d’une minorité des membres. Le compte typique qui part d’une bonne idée mais qui finit en eau de boudin.
C’est Celine Barré qui m’a fait prendre conscience de la dérive en question. J’ai donc fait une capture d’écran avec le tweet de JeudiAutoEdition (ou AutoPromotion) qui résume la situation. Si vous jetez un oeil sur les commentaires critiques du bouquin en question, j’ai été des plus softs !
Vous avez les pièces en main, maintenant à vous de voir.
Pour finir, la conclusion de JeudiAutoPromotion que je suis aigri et de mauvaise foi ! Il est vrai que je compte vivre de mes oeuvres… En mettant mon dernier roman en gratuit 🙂
Décidément, l’auto-édition est un monde qui n’a rien à envier à l’édition classique et de ses petites manigances en coulisses 🙂
Ajout le 16 mai à 22 h 45 : Je tenais à faire partager ce tweet dans lequel je me vautrais dans l’autopromotion la plus vile pour mon bouquin gratuit…
Mon ebook gratuit est dans le top 100 francophone d’Amazon ! 83e, c’est mieux que rien… #JeudiAutoEdition 😁 pic.twitter.com/PznTgqth5x
— Frederic Bezies (@fredericbezies) 11 mai 2016
Effectivement tu as été gentil dans le commentaire. Pour ma part, j’attends les tiens sur le peu que j’ai mis en ligne mais c’est gratuit car je n’ai aucune envie de faire fortune avec ça 😀
Je me méfie autant des listes de ce genre via Twitter ou autre et qui finissent en copinages malsains. J’en parlerai dans un autre rayon si je mets ça en ordre dans ma tête
Bah, c’est le problème d’une idée généreuse qui finit par tourner au copinage et au matraquage de deux ou trois titres. Bref, c’est dommage.
Quant à tes textes, je les récupérerai dès que possible.
J’avoue ne pas comprendre où est le problème ! C’est parfaitement le droit de quiconque à ne pas aimer, ou aimer avec modération. C’est aussi le plein droit de le dire et l’assumer. Par conséquent si le fait d’affirmer ne pas aimer ne plait pas, l’auteur a quelques problèmes d’égo. C’est aussi un problème pour tous ceux qui n’admettent pas que d’autres n’aiment pas. Encore un problème de tolérance !
Que les auteurs auto-édités réagissent brutalement aux critiques n’est pas particulièrement étonnant.
C’est assez facile de dire que les auteurs sont juste des béotiens qui n’y connaissent rien. La blague, avec l’auto-édition, c’est que ça ne passe pas devant un éditeur – comme son nom l’indique, donc. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de voix professionnelle pour dire ce qui va ou ce qui ne va pas dans un texte.
Restent les lecteurs. Qui, certes, n’y connaissent peut-être pas grand-chose en édition professionnelle, mais ce sont les seuls à pouvoir donner un avis, du coup.
Après, il faut accepter de jouer le jeu, mais ce n’est pas toujours facile: quand on se veut auteur auto-édité, ça signifie bien souvent qu’on a un ego conséquent. Du genre qui se froisse facilement.
« Que les lecteurs n’y connaissent rien », pas les auteurs. My bad.
Je n’avais pas fait gaffe au trou dans ta phrase, tant elle me semblait logique 🙂
Bonjour,
Personnellement je ne connaissais personne du « mouvement » JeudiAutoEdition et pourtant plusieurs personnes ont très gentiment partagé mes écrits.
Je confirme qu’il n’y a pas de copinage !
D’un autre côté les auto-édités sont tellement nombreux, ce n’est pas évident de tous les mettre en avant d’un coup. Ca viendra sûrement avec le temps et si plus de personnes se prêtent au jeu.
Bonjour. Je pense que c’est l’opposé, ayant été affilié au dit compte… Surtout avec le matraquage de certains titres, comme celui de James Osmont ou de Mickaël Parisi. Par exemple. Je ne crois pas aux coïncidences.
Il suffit d’attendre le deuxième opus de ces auteurs et on verra bien s’ils se plantent ou pas.
Difficile de ne pas adhérer à un article de cette trempe. En effet, l’autoédition reste pleine d’idées d’initiatives mais la plupart du temps, elles restent mauvaises et je m’en méfie comme de la peste. Jamais je ne rentrerai dans un pseudo réseau jeu copinage promo car cela est loin d’équivaloir au soutien individuel apporté aux auteurs. Passant beaucoup de temps à donner des conseils à de nombreux auteurs, le conseil majeur est de travailler leur émotionnel et leur égo avant tout projet car beaucoup ne sont pas prêts pour assumer des retours négatifs et cela est nuisible pour l’autoédition. Il est temps que ce genre de « pseudo auteur » retourne à l’école avant de foncer droit dans le mur.
Quand à l’initiative de JeudiAutoEdition, ai juste adhéré peu de temps mais ai de suite flairé le coup et donc basta ! Les réseaux de promotions avec copinage malsain par en dessous , ç’est simple, ça pue !
Bonjour, je suis tombé sur cet article via Twitter, et je voulais partager mon ressenti. Je fais partie des auteurs auto-édités qui rament pour faire connaître leur livre, et il m’a semblé intéressant de me mêler au mouvement #JeudiAutoEdition pour me faire connaître… Je joue le jeu en m’interdisant l’auto-promo et en parlant de livres auto-édités que j’ai aimés, mais mon livre n’est jamais cité ^^ Et il est vrai que je suis parfois peiné de voir des livres déjà bien connus et vendus être cités par des dizaines de personnes chaque semaine… Pour autant, faut-il tout de suite y voir du copinage ou un complot ? En fait, je pense que l’auto-édition reproduit naturellement certains cercles vicieux/vertueux de l’édition traditionnelle : dans les grandes librairies, ce sont les auteurs à succès qui sont mis en avant sur les rayons, et ce sont donc eux qui attirent toujours plus de lecteurs, au détriment de livres plus modestes… J’avoue que je n’ai pas de solution toute faite par rapport à ce problème, sinon de rester soi-même curieux et ouvert à d’autres choses que les incontournables.
Bienvenue au club pour se faire connaître 🙂
Justement, ça donne l’impression qu’il n’y a rien d’autre… Alors qu’il y a environ 100 000 publications mensuelles sur le magasin kindle d’Amazon.
Il y a un petit pourcentage qui est le cas. Suffit parfois de lire les extraits librement téléchargeables pour se poser des questions 🙂
L’auto-édition est l’édition classique en pire, sur le point que la concurrence est telle qu’il est malheureusement trop facile de tomber dans le matraquage pour se faire connaître et finir par être « blacklisté » par les blogs littéraires qui en ont marre qu’on leur fasse des propositions indécentes.
Il y a aussi le problème des faux commentaires, comme certaines commentatrices qui ont trois enfants, écrivent en parallèle et arrivent à lire un bouquin électronique de 500 pages en deux jours… Gnnn ?
C’est le même phénomène pour l’industrie musicale.
Pas de solution miracles, mis à part éviter comme la peste les livres qui sont matraqués… Cela permet d’éviter les mauvaises surprises.
Bonne continuation.