En ce 19 novembre 2015, le groupe de metal symphonique nord-irlandais Selene a officialisé la sortie de son premier LP officiel, « The Forgotten ». C’est un groupe dont je surveille les sorties depuis la découverte de leur premier EP « Among The Frozen » que j’avais rapidement chroniqué en octobre 2013.
L’année dernière, en octobre 2014, c’était au tour du deuxième EP du groupe « Paradise Over » de venir caresser mes oreilles.
Le 18 septembre 2015, le groupe a annoncé la sortie du premier album « long » pour le 19 novembre en lançant les précommandes sur Bandcamp… J’ai donc sauté sur l’occasion pour précommander l’album.
Au menu ? 11 pistes et 50 minutes de metal symphonique, dont la dernière qui ne dure que… 9 minutes et demie 🙂
Toutes les pistes ne sont pas des pures créations. Trois d’entre elles sont des reprises du deuxième EP. On retrouve ainsi « Paradise Over », « Not Enough » et « Fade Away ». Une quatrième piste « Blood » était déjà en vente sur l’espace bandcamp du groupe.
Je ne vous ferais pas un article sur chaque piste, car ce serait ennuyeux à lire. Je vais juste parler des nouvelles pistes pour lesquelles j’ai eu un coup de coeur, car elles montrent pour moi que le groupe a atteint une maturité nécessaire pour proposer un LP de qualité.
Outre la piste d’introduction « Dorian », « Never Ending Silence » et la longue piste de fin « Piano Black » sont celles qui m’ont le plus attirées à la première écoute. Sans oublier la superbe ballade « Sweetest Dreams » qui est un pur bijou sur lequel Shonagh Lyons pose sa voix à la perfection.
Il m’a été difficile de trouver des pistes un peu plus faibles que les autres. C’est un album homogène et on passe de pistes en pistes assez fluidement.
C’est un très bon album qui consacre le travail effectué depuis le premier EP.
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots – qui nécessite de connaitre un minimum les verbes irréguliers anglais – cet album ne sera pas facilement oublié.
Oui, je sais, inutile de me dire que le jeu de mots est très moyen… On mettra cela sur le compte de la fin de semaine qui s’approche.
Merci à Selene pour ce premier LP qui m’a fait me souvenir pourquoi j’aime le metal symphonique !
La religion tue, la musique jamais. A-t-on déjà tué au nom de la musique ? Ma seule réponse à ce genre de galimatias pseudo-religieux est une phrase en latin attribué à Arnaud Amaury : « Cædite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius. » (22 juillet 1209, connu sous le nom de Sac de Béziers).