Toute mon enfance a été bercée par des séries, des émissions et des dessins animés dont la cruauté ou le contenu foutait le moral au plus bas et une trouille monstrueuse. Dans cet article, je vais parler d’une série, d’une émission et d’un dessin animé qui m’ont marqué, moi, l’enfant des années 1970.
Commençons par une série au long générique, un peu plus de trois minutes, avec seulement six épisodes, tourné en 1982 et diffusé sur TF1. C’est « Madame S.O.S. ». On y retrouve Annie Cordy, Jean-Pierre Darras et Greg Germain dans les principaux rôles.
L’histoire est simple : Annie Cordy est Mitsi, une ancienne star du cabaret qui épouse par amour un grand industriel de la chaussure. Ce dernier se tue accidentellement un peu plus de dix ans après son mariage. Sa veuve décide alors d’aider son prochain.
Le générique est très long, mais très contrasté. Surtout la fin, qui reprend un titre de la plus française des chanteuses belges, « Si j’étais le soleil… », tiré de la comédie musicale « Envoyez la musique ».
Dans les années 1980, il y a eu de nombreuses séries dont la cruauté traumatisait les enfants de l’époque. On peut citer bien entendu les aventures de Candy qui sont d’une cruauté sans borne. Mais pour la cruauté, l’adaptation du roman d’Hector Malot, « Sans Familles » tient le haut du pavé. Une adaptation assez fidèle est produite en 1977 sous le nom de « Rémi Sans Famille ».
Le personnage principal est Rémi, un enfant trouvé, vendu par son père adoptif à un artiste de rue, Vitalis. Au fil des épisodes, les animaux de la troupe meurt les uns après les autres. Et Vitalis qui avait pris sous son aile le jeune orphelin meurt dans la neige.
Il croise sans le savoir le chemin de sa mère biologique, Madame Milligan. Même si certains épisodes sont plus dur que d’autres, le générique est bon pour se vider un chargeur de Kalachnikov dans le crâne.
Dernier générique qui me foutait le trouillomètre à zéro, c’est celui des regrettés « Dossiers de l’écran » (1967-1991).
Est-il vraiment besoin de présenter cette émission qui fit le beau jour de la deuxième chaine de l’ORTF, puis d’Antenne 2 ? Un film était diffusé pour parler d’un sujet de société ou d’un fait histoire. Mais le plus marquant, c’était la musique. Cet extrait des Spirituals for Orchestra de Morton Gould (publié en 1941) et repris dans le film de Jean-Pierre Melville « L’armée des ombres » était comme la scène de la douche de « Psychose ».
Un moment qui marque à tout jamais.
J’ai sûrement dû oublier quelques génériques, mais ce sont ceux qui m’ont le plus marqué.
Ton sujet sur la violence des dessins animés destinés aux enfants me fait penser au fameux sketch de Florence Foresti sur la psychanalyse du petit Poucet..
https://www.youtube.com/watch?v=bbfc7ov6Wy0.
Sinon question générique , ce truc me faisait flipper et ça continue encore 😉
https://www.youtube.com/watch?v=ejJvlA-8nXY
Même traumatismes….candy je pouvais pas regarder. Les dossiers de l’écran ça marque aussi. Et je pourrais même parler d’une version d’heidi, et de tant d’autres séries/films jeunesse où les héros sont confrontés à la cruauté des adultes. Après ça, je m’interroge sur les conséquences sur notre éducation, notre personnalité et pourquoi ça en Marque certains et pas d’autres.
J’étais assez fan des dossiers de l’écran, ensuite dans les années 1980 j’avais plus la télévision.
A pluche.
Il y a bien longtemps que je n’avais pensé aux Dossiers de l’Ecran.
Ça a marqué son époque pourtant. Et une époque
assez longue.
Totalement d’accord sur le côté flippant du générique musical.
Annus horribilis!!(ouioui, j’ai bien mis les deux « n »…!)les pauvres choubichous traumatisés par des génériques anxiogènes!
Et voila pourquoi des petits Z’enfants tout tourneboulés ont basculé plus tard, dans un monde étrange ou le commun du mortel à l’impression d’être le capitaine Kirk se téléportant sur une terre inconnue…Planète ou l’on parle notamment, le beziesian dont la traduction reste assez chaotique pour les non initiés…Une partie du mystère vient d’être levée!…