Après le très bon Shedneryan, Roger Subirana avec son nouvel album nous fait un retour aux sources. Intitulé « Land of Silence », l’album est – au moment ou j’écris cet article, le 27 mars 2012 – uniquement disponible via la page Jamendo de l’artiste. Septième album de l’artiste, après « L’Indret Prohibit« , « Secrets« , « Lost Words« , « Point Of No Return« , « The Dark Symphony » et « Shedneyrian« .
L’album sera disponible en physique et numérique haute qualité dans une grosse quinzaine de jours selon le compositeur que j’ai contacté. Inutile de dire que je compte en acheter un 😉
Comme le compositeur le précise, les morceaux ont été composés entre 2009 et 2012, en parallèle de l’excellent album concept Shedneryan.
Dès le premier titre, éponyme, on se sent en terre connue. Des sonorités qui mettent l’auditeur dans un univers doux, sensuel, propre à la relaxation.
Le second « We Are Runners » m’a fait penser dans son ambiance au titre d’ouverture de l’album de Vangelis « Chariots of fire », bien qu’aux sonorités plus chaudes.
Le titre « Our moon » renoue avec le style méditatif et aux sonorités qui ont fait le bonheur de son album « Point Of No Return », avec, si je ne fais pas erreur une ocarina. Et la voix d’Esther Lopez, si je ne fais pas erreur 🙂
« Steel Hearts » avec son introduction robotisé m’a fait penser à des sonorités que l’on entendait à la fin des années 1980, début des années 1990. Bref, cela m’a fait replonger dans mes années lycées. Un arrière plan qui fait penser à « Revolution Industrielle » d’un certain Jean-Michel Jarre ?!
Après une pièce plus froide (aussi bien par l’utilisation du piano que d’un bruit de vent) fait de nouveau s’envoler l’utilisateur, et compense avec la pesanteur du titre précédent.
« Proton » semble prendre la suite du titre « Steel Hearts », comme si l’auditeur après avoir plané devait redescendre sur terre.
Une nouvelle fois, l’auditeur est appellé à s’envoler, avec le doux « Wherever you are ». Décidément, cet album loin d’enfermer l’auditeur dans un style précis cherche à le surprendre à chaque nouvelle piste.
« Flying Fish » reste dans la légèreté du précédent titre, tout en étant plus rythmé, comme une forme de transition avec le titre suivant, « Angels of hope » qui m’a fait passer des frissons dans le dos, et m’a presque arraché quelques larmes. Oui, je suis émotif, et après ?
Comme pour redescendre de ce voyage qui a duré 3 pistes, un « Merry Synthmas » assez divertissant à écouter, car tranchant franchement avec les titres qui ont précédés. Et des sonorités typiques de ordinateurs 8 bits que les trentenaires et quadragénaires ont connus quand ils étaient jeunes.
« The Ukiswind » renoue avec une piste qui aurait très pu être présentée dans « The Dark Symphony » tant cette musique colle à l’ambiance de cet album de Roger Subirana.
Le dernier titre officiel est une courte pièce acoustique « Winter Interlude ».
Quant à la piste bonus, je vous laisse la découvrir, c’est assez spécial, pour ne pas dire plus…
Maintenant, à vous d’écouter l’album et de voir s’il vous convient ou pas.
Merci Frédéric de ton article sans surprise à propos de ce dernier album de Roger Subirana. Je suis en train de le déguster et je dois bien avouer que ce retour aux sources est un véritable voyage sans parler du plaisir. Tout simplement excellent !