De la discographie « officielle » de Led Zeppelin, il me manquait jusqu’à récemment deux albums : le dernier « Coda » et l’album « mal-aimé », j’ai nommé « Physical Graffiti ». Deux écoles s’oppose pour cet album : les personnes qui aiment l’album et celle qui ne l’aiment pas.
J’ai été longtemps (par rapport à ma découverte du groupe et de ses oeuvres), dans le premier clan.
A vrai dire, le premier disque s’écoute sans gros problèmes : mis à part le long – et peu accrochant à la première écoute – « In my time of dying », tout est bon. Il faut dire qu’il y a trois bons morceaux : « Houses of the Holy », « Trampled Under Foot » et bien entendu le célébrissime « Kashmir »
La deuxième partie est plus sujette à caution. « In the light » commence de manière peu intéressante et finit mieux qu’il ne commence au final 😉
Suit l’un des titres les plus courts de la discographie – qui sert aussi d’introduction au film « The Song Remains The Same », « Bron-Yr-Aur ».
« Down by the seaside » se la joue country. Ecoutable sans pour autant en faire des folies.
« Ten years gone » relève un peu la sauce.
Par charité, je ne parlerais pas de « Night Flight ». Et une sorte de « logique » semble exister : un bon titre pour un moins bon qui suit… « The Wanton Song » récupère « Night Flight »
Autant le premier CD montre un Led Zeppelin écoutable et classique, autant la seconde face semble être un patchwork de bon, de moins bon, et de carrément bon pour les oubliettes 😉
Si l’album s’était limité limité au premier disque, avec la limite en plus « Bron-Yr-Aur », j’aurais moins eu de mal à l’écouter.
Pour moi, cet album est un des moins bon de la discographie du groupe anglais. Avec l’avant dernier « In Through The Out Door » auquel je n’ai jamais réellement accroché. Car trop éloigné du Led Zeppelin de la grande époque des albums II à « Houses of The Holy » inclus.