Vers 1994 – 1995, j’ai été un utilisateur d’un Amiga 1200. Parmi les nombreuses disquettes que l’on pouvait acheter par correspondance, je suis un jour tombé sur un jeu auquel j’ai tout de suite accroché : moria.
Seule la version Amiga avait des graphismes, comme le prouve une capture d’écran disponible sur le site « Beej’s Moria Page« , une bible pour ce jeu mythique.
La version originale est en caractères texte, ce qui est un peu plus « rustique » mais tout autant jouable
J’ai vu il y a quelques temps arrivé sur le dépot AUR concernant justement la version unix de moria un paquet à compiler.
Il suffit de deux étapes pour installer moria sur une archlinux moderne – ou toute autre distribution ayant les outils de compilation préinstallé. La première est d’ajouter à son compte utilisateur le groupe games :
sudo gpasswd -a nom-utilisateur games
Il faut se déconnecter et se reconnecter pour que la modification soit pris en compte.
Et ensuite, de compiler le paquet, ce qui est simplissime avec yaourt :
yaourt -S umoria
Pour les autres distributions, il suffira d’appliquer le patch, et de faire un duo make ; make install
pour installer le jeu.
Le jeu compilé se lance dans une console en entrant la commande moria
Voici quelques captures d’écran : l’intro, l’interface de création de personnage, le village, un niveau, et la page de décès, ayant honteusement perdu au premier niveau, victime d’une horde de rats géants
Le pavé numérique sert pour les déplacements du personnage, donc, pour les portables sans pavé numérique, c’est infernal à utiliser
Un jeu à découvrir, surtout pour les nombreux fans de jeu comme World Of Warcraft, ou pour les plus vétérans, un certain Diablo !