Comme je l’avais annoncé le 30 mars 2016, je publie en accès libre sur Atramenta mon dernier roman en date. Au début, j’avais prévu le classique duo formats papier et électronique payants.
Cependant, j’ai décidé de ne pas le faire cette fois. Quelle folie me pousse à offrir un tapuscrit de près de 170 pages A4 gratuitement sous licence Creative Commons CC-NC-ND 3.0 ?
Quelle mouche maladive m’a piqué ? Aucune. Au début, je comptais faire comme pour ma trilogie de science-fiction. Mais j’ai changé d’avis. Voici la couverture :
Si vous voulez juste accéder la page du roman, la voici, en vous souhaitant une bonne lecture au passage : http://www.atramenta.net/lire/un-mois-doctobre-sans-fin/58361
Ajout au 15 avril 2016 : disponible sur Kobo, toujours en gratuit : https://store.kobobooks.com/fr-fr/ebook/un-mois-d-octobre-sans-fin
Ajout au 26 avril 2016 : disponible sur Amazon, finalement en gratuit : http://www.amazon.fr/Un-mois-doctobre-sans-fin-ebook/dp/B01E4JOPR6
Les trois versions sont garanties sans le moindre DRM.
Pour les autres personnes, voici les raisons de cette publication non payante :
- Pas envie de tomber dans le travers de l’auteur(e) auto-édité(e) qui va draguer tous les webzines dédiés et les blogueurs litteraires pour quémander une lecture et une bonne critique. Travers à mettre en relation avec le trafic de bons commentaires sur des sites comme Amazon.
- Je voulais laisser mon texte accessible au plus grand nombre. Même si cela coupe les personnes allergiques aux livres électroniques sur le bord de la route. Ce qui désole au passage.
- J’avais envie de ménager mes finances, tout en sachant que même avec une promotion XXL je rentrerai difficilement dans les frais engagés, car je ne passe pas par Amazon.
- Enfin, c’est un texte qui a été difficile pour moi d’écrire, l’année 2015 ayant été une succession d’emmerdes.
C’était aussi pour moi une façon de dire aux auteur(e)s qu’il faut arrêter de croire que des « testicules en or 24 carats » sont au bout de la route pour les auteurs auto-édités.
Aussi bien Jérôme Dumont, qu’Isabelle Rozenn-Mari, Wendall Utroi ou Christelle Morize confirmeront cela. Dans les auteur(e)s auto-édité(e)s que j’ai pu suivre depuis des années, seule Alice Quinn a réussi à se faire signer par une grosse écurie.