En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte. Ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait un !

Commençons par le monde qui pense que se disperser peut aider à faire avancer sa cause… J’ai nommé le monde du logiciel libre.

Côté musique ?

  • Trouvé via le réseau préféré du clash instantané, je demande les Bulgares de Metalwings qui proposent du métal symphonique et gothique avec des influences celtiques.
  • Pour les amoureuses et amoureux de la folk anglaise, Josienne Clarke et Ben Walker ont annoncé la disponibilité en précommande de leur prochain opus, qui sortira le 14 octobre 2016. Il s’appelle « Overnight ».
  • Opeth a annoncé la sortie de son prochain opus sans le moindre chant guttural (comme depuis 2011 et l’album « Heritage »). Il s’appelle « Sorceress » et sort le 30 septembre 2016.

Pourquoi ma carte bleue est en train de me grogner dessus en me montrant les dents… Hein, pourquoi ? 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

KaOS 2016.07 : où en est la « cousine » d’Archlinux ?

KaOS, c’est en quelque sorte une archlinux « Canada Dry ». Elle lui ressemble, elle utilise Pacman, mais ce n’est pas une Archlinux. Centrée sur KDE, j’en ai parlé pour la dernière fois fin février 2015. Près de 18 mois sont passés – au moment où je rédige cet article, début août 2016 – et j’ai voulu voir l’état des lieux de la KaOS.

Une image ISO est sorti courant juillet 2016, la 2016.07. Difficile de faire plus logique comme appellation. Dans les notes de publications on apprend que le duo Plasma 5.7.2 et KDE Frameworks 5.24 est proposé. Avec quelques retours, comme un certain K3B en cours de portage pour Plasma 5.x. Même si le port ne semble pas terminé, le niveau proposé par l’outil de gravure est satisfaisant pour les empaqueteurs de la distributions. On apprend aussi que le noyau linux 4.6 est de la partie et que les outils basés uniquement sur QT4 sont persona non grata. Calamares 2.3, développé par Manjaro Linux, est l’installateur officiel de cette version.

J’ai donc fait chauffé mon wget et une ISO en 64 bits a été récupérée.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/kaosx/ISO/KaOS-2016.07-x86_64.iso
–2016-08-01 11:27:30– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/kaosx/ISO/KaOS-2016.07-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1868038144 (1,7G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « KaOS-2016.07-x86_64.iso »

KaOS-2016.07-x86_64 100%[===================>] 1,74G 2,97MB/s in 9m 24s

2016-08-01 11:36:54 (3,16 MB/s) — « KaOS-2016.07-x86_64.iso » sauvegardé [1868038144/1868038144]

J’ai ensuite utilisé VirtualBox en me basant sur un modèle Archlinux (vu la parenté proche des deux distributions), équipée de 2 Go de mémoire vive, 2 CPU virtuels et 128G de disque dur. Le démarrage en UEFI dans VirtualBox répondant aux abonnés absents, je suis resté avec un circuit BIOS.

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Guide d’installation d’Archlinux, version d’août 2016.

Voici la trente-quatrième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de juillet 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er août vers 10 h 00 du matin, l’ISO d’août 2016 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.20.2, Plasma 5.7.x, Xfce 4.12.0. Mate Desktop est enlevé du tutoriel le temps qu’une version plus récente soit enfin rendue disponible. Il est remplacé par Cinnamon qui partira quand Mate-Desktop arrive dans une version 1.14 ou suivante. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.6.4.

Il faut noter la présence d’un bug bien ennuyeux. Le bug 49426 oblige à l’utilisation d’un contournement expliqué dans le tutoriel.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 10 : Icaros Desktop… AmigaOS, lève-toi et démarre ! :)

AROS est un OS libre un peu spécial. Il est né fin 1995 avec la volonté de réimplementer en code libre l’ensemble du code de l’AmigaOS 3.1. Durant la longue agonie du mythique ordinateur des années 1980 qui a commencé au début des années 1990, jusqu’à la banqueroute de Commodore en 1994 puis le rachat par Escom en 1995, qui fit faillite à son tour en 1996, un nombre croissant d’utilisateurs et de développeurs sur Amiga avaient envie d’améliorer l’existant voire de le faire survivre.

Durant l’hiver 1995-1996, Aaron Digulla lança un pavé dans la mare, et demanda l’avis de la communauté pour voir comment faire survivre AmigaOS qui était quand même un OS en avance sur son époque. Le projet AROS naquit. Au début, c’était l’acronyme pour Amiga Research Operating System, puis c’est devenu pour des raisons de marque déposée AROS Research Operating System.

Il a fallu plus de 10 ans pour obtenir une réimplementation libre de l’AmigaOS, tel que les Amiga 1200 et 4000 avaient pu le connaître. Cependant, le support n’est pas limité aux circuits Motorola 680×0 des machines de Commodore. Non, le code a été porté sur les processeurs 32 et 64 bits pour PC, pour PowerPC, et même sur les Raspberry Pi.

Le développement continue toujours, et on peut avoir un aperçu de l’implémentation libre d’AmigaOS via le projet Icaros.

J’ai donc récupéré la dernière version en date d’Icaros, la 2.1.2 sorti fin juin 2016.

http://vmwaros.blogspot.fr/2016/06/say-hello-to-icaros-desktop-v212.html
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.icarosdesktop.com/icarosfiles/IcarosLive_2_1_2.7z.exe
–2016-07-29 14:56:56– http://www.icarosdesktop.com/icarosfiles/IcarosLive_2_1_2.7z.exe
Résolution de www.icarosdesktop.com (www.icarosdesktop.com)… 62.149.140.146
Connexion à www.icarosdesktop.com (www.icarosdesktop.com)|62.149.140.146|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1733093448 (1,6G) [application/x-msdownload]
Sauvegarde en : « IcarosLive_2_1_2.7z.exe »

IcarosLive_2_1_2.7z 100%[===================>] 1,61G 3,50MB/s in 8m 0s

2016-07-29 15:04:56 (3,45 MB/s) — « IcarosLive_2_1_2.7z.exe » sauvegardé [1733093448/1733093448]

J’ai ensuite renommé le fichier IcarosLive_2_1_2.7z.exe en IcarosLive_2_1_2.7z puis un coup de p7zip pour avoir une image ISO exploitable dans VirtualBox.

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Vieux geek, épisode 66 : Titan de Titus, le jeu qui vous fera enfiler une camisole de force…

Pour cet article, je tiens à remercier Didier alias Iceman qui m’en a donné l’idée dans un article consacré à Crazy Cars 2.

Je vais parler dans cet article du casse brique qui donne la nausée à cause de sa vitesse et de sa maniabilité, j’ai nommé « Titan ». Sorti par Titus en 1988 sur CPC et en 1989 sur Amiga, ST, C64 et MS-Dos, il ne se joue pas en mono-écran avec une raquette horizontale.

Malheureusement, non. Il propose une liberté presque totale au niveau des déplacements et une prise de tête qui vous rendra complètement marteau.

Il était doté de 16 à 80 niveaux (selon que vous ayez la version cassette ou la version disquette). Vous pouvez aisément comprendre pourquoi il a été un jeu qui a marqué son époque. Dans tous les sens du terme 🙂

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