Linux 2.6.22 est sorti… Au moins, une dépendance de Gutsy…

…sera respecté 😉

Comme l’avais précisé Julien dans un article de son blog, le noyau linux 2.6.22 est une des bases de cette nouvelle version, avec Gnome 2.20, Compiz Fusion (fusion de Compiz et Beryl) et plein de bonnes choses par ailleurs.

Ayant été sur kernel.org, j’ai pu lire l’annonce du 2.6.22, avec de l’humour tout à fait typique de Linus Torvalds :

Author: Linus Torvalds
Date: Sun Jul 8 16:32:17 2007 -0700

Linux 2.6.22

Woo-hoo. I’m sure somebody will report a « this doesn’t compile, and
I have a new root exploit » five minutes after release, but it still
feels good 😉

Signed-off-by: Linus Torvalds

Ce qui donne en français :

Auteur: Linus Torvalds
Date: Dim Juil 8 16:32:17 2007 -0700

Linux 2.6.22

Woo-hoo. Je suis sûr que quelqu’un va rapporter un « Il ne se compile pas, et j’ai trouvé un nouvelle faille pour root » cinq minutes après la publication, mais cela fait du bien 😉

Signed-off-by: Linus Torvalds

Après tout, le noyau 2.6.21 n’est sorti que le 26 avril dernier 😉

Et l’historique du développement, via un billet de linuxfr.org… Qui a dit que les développeurs n’avaient pas d’humour ? 😉

Ah, les basses tentatives d’hameçonnage par courrier.

Les attaques par phishing (hameçonnage) par courrier électronique sont souvent de qualité assez moyenne.

Surtout quand les piégeurs partent d’un prérequis qui est faux… Que toute personne ayant un compte chez free.fr est possesseur d’une freebox. Ce qui est faux, étant donné que mon compte free date de… 1999 🙂

Voici le courrier envoyé, détecté comme un scam par la version de développement de Thunderbird (une pré-3.0 sous Windows Vista (!!), car je n’ai pas encore complètement emménagé à ma nouvelle adresse où je n’utiliserais plus – à ma grande joie – que du logiciel libre).

Je parlerais de mon déménagement dans une note ultérieure, car rien n’est complètement fini !

tentative nullissime d'hameçonnage par courrier électronique.

De plus, si on regarde le code source du courrier, le phishing saute aux yeux :

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous
<p><a href= »http://xxxxxxxxxx.onlinehome.fr/services/freebox/enligne/free.fr/ » target= »_blank »>https://security.free.fr/securitee-freebox/mai/client.php</a>

J’ai bien entendu volontaiement masquer la fausse adresse. Je me demande combien de personnes se feront avoir par ce piège par simple crédulité, car c’est la base de fonctionnement de telles arnaques 🙁

Des détails devraient cependant faire poser des questions : pourquoi un FAI écrirait directement à un utilisateur ? Et ferait-il autant de fautes d’orthographe et de syntaxe ?

Aller, d’ici 14 ans, je me lance dans la course à la présidence de la république ;)

Pourquoi une telle affirmation ? Il suffit de taper sur google les mots clé « note bac Sarkozy » pour avoir les notes de notre cher président actuel, quand il a passé le bac en 1973, et de tomber sur cet article d’AgoraVox ou encore celui du « Rapporteur » ; il aurait eu sur 20 : 7 en français, 8 en maths, 9 en philo, 10 en anglais, et aurait eu son précieux bac au rattrapage.

Ayant retrouvé ma collante, et l’ayant numérisé, voici mes notes, n’ayant eu mon bachot qu’au rattrapage, avec une moyenne de 10,29 😛

collante de mon bachot

  • Français : 8 à l’écrit, 11 à l’oral, coefficient 2
  • Philo : 8 à l’écrit, 11 à l’oral de rattrapage, coefficient 3 à l’écrit, 1 à l’oral
  • Histoire : 12, coéfficient 3.
  • Economie : 5 à l’écrit, coefficient 4, 11 à l’oral de rattrapage coefficient 1
  • Maths : 8, coefficient 3.
  • Anglais: 9, coefficient 3
  • EPS : 9, coefficient 1
  • Espagnol, à l’oral : 12, coefficient 3.

Soit 214 points sur 240 au premier tour, et 247 au deuxième, soit une moyenne de 10,29…

J’ai fait quelque chose « d’illégal » aujourd’hui ;)

Oui, j’ai osé utiliser un client Bittorrent pour faire un téléchargement… Celui de l’image ISO du DVD de la Gentoo 2007.0 pour AMD64, dont le lien est disponible sur cette page.

🙂

Pourquoi je dis cela ? Tout simplement que le fichage automatisé des flux de logiciels de pair-à-pair sera peut-être de nouveau autorisé, après un véto de la CNIL lors d’une première tentative d’imposition de cette mesure.

Rappel des faits. En 2005, différentes sociétés de producteurs emmenées par la SCPP sollicitent l’approbation de la Cnil concernant la mise en place, par des prestataires privés, de dispositifs automatisés de surveillance des réseaux P2P chargés de relever l’adresse IP des machines échangeant des fichiers illégaux. Cette adresse aurait ensuite été utilisée pour retrouver le propriétaire de la machine et lui faire parvenir un message d’avertissement, avant d’entamer des poursuites en justice en cas de récidive.

Ce système, désigné sous le nom de « riposte graduée », est alors rejeté par la Cnil. Chargée de la protection des libertés individuelles, celle-ci estime que les dispositifs présentés ne sont pas « proportionnés à la finalité poursuivie » et dénonce la volonté des sociétés de producteurs de se constituer juge et partie, en déterminant elles-mêmes les modalités de la riposte graduée. Dans sa décision du 18 octobre 2005, elle précise en outre que « l’envoi de messages pédagogiques pour le compte de tiers ne fait pas partie des cas de figure où les fournisseurs d’accès à internet sont autorisés à conserver les données de connexions des internautes ».

Le Conseil d’Etat, plus haute autorité administrative, ne désavoue pas la Cnil sur ce dernier point, mais il annule toutefois sa décision. Selon lui, le volume d’internautes qui utilisent les réseaux P2P à des fins illégales justifie largement l’emploi d’un dispositif de surveillance automatisée qui n’aurait rien de « disproportionné ».
[…]
Même son de cloche du côté de la Sacem (2) et de la SDRM (3), qui « se réjouissent de l’arrêt rendu le 23 mai 2007 par le Conseil d’Etat » et expriment leur désir de « développer des relations positives avec la CNIL afin de favoriser la lutte contre les échanges illicites dans le respect des libertés individuelles et de la protection de la vie privée ».

A charge maintenant pour les sociétés civiles de producteurs de présenter un nouvau dossier à la Cnil, dans lequel elles ne manqueront pas de rappeler que l’autorisation de surveiller les réseaux avait été accordée au Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs. De son coté, la Cnil devra tenir compte de la décision du Conseil d’Etat.

Simple question : combien va couter en place et en disque dur le stockage des informations récoltées ?!