Il m’arrive de revoir certains films qui ont marqué mes années de jeune adulte, mes 18 à 30 ans, en gros la période 1992-2004.
Cette comédie romantique de Nora Ephron, avec Tom Hanks, Meg Ryan, Greg Kinnear, Parker Posey, Dave Chappelle, Steve Zahn, Jean Stapleton et Dabney Coleman est sortie en 1998.
Elle reprend la bonne vieille intrigue des deux personnages principaux qui s’échangent des courriers électroniques avant internet des lettres papiers – qui sont amoureux l’un de l’autre en ligne, mais s’étriperaient volontiers pour des raisons économiques dans la vie réelle.
Il est intéressant de voir comment la vie était il y a une vingtaine d’années.
Entre l’interface d’AOL, les ordinateurs portables de l’époque, spécialement des macs pour le personnage de Meg Ryan et des PC pour Tom Hanks. Sans oublier la porteuse, souvenir criard des débuts de l’internet.
Sans oublier les écrans cathodiques, le métro où l’on voit des personnes en train de bouquiner. Cela nous apparait comme étrange, surtout quand on observe les zombies le nez plongé sur le téléphone portable. Zombie dont je fais partie.
On évite aussi toutes les chiâleries où une pauvre femme est opprimée par un méchant homme (pardon hétéro cisgenre à pénis). Non, les personnages ne sont pas caricaturaux, du moins, pas plus qu’il ne le faut pour rendre l’histoire crédible. Et taper où ça fait mal.
Il y a un passage qui me fait toujours rire, et qui tape juste, c’est la scène du Starbucks :
Oui, le film a vieilli, mais l’histoire est toujours aussi intéressante à voir, 22 ans après la sortie du film.
Et dire que le film se moque lui-même du meilleur ami de Meg Ryan qui, technophobe revendiqué, persiste à taper ses articles de journal sur une machine à écrire, bien qu’électrique (il est d’ailleurs très fier d’annoncer en avoir acquis deux, au cas où la première tomberait en panne).
C’est assez ironique, finalement, quand on voit qu’AOL n’existe maintenant plus qu’au travers de son webmail, son service de messagerie instantanée ayant été euthanasié fin 2017. À titre personnel, je m’en suis longtemps servi pour correspondre avec une ancienne amie que j’ai fini par perdre de vue, entre 2001 et 2008.
Prochaine chronique cinéma : « WarGames » et la préfiguration du jeu en ligne sur Internet (pour un film sorti en 1983, c’était quand même franchement visionnaire) ? ^^
Vu il y a quelques années, Meg Ryan était pas mal 🙂
A pluche.
WarGames , » le cobaye » , » les experts » ( avec Robert Redford ) , ont aussi vieilli , le propos politique d ‘ antitrust , déjà limite à l ‘ époque , c ‘est ringardisé avec l ‘ émergence d ‘ Apple comme bad guy de l ‘ industrie . Ces films racontent un temps que le petit con vegan de 2020 ignore
Moi, étant un vieux con vegan, je n’ignore rien de ce temps-là 😉