Vous le savez, je suis difficile en terme de roman policier. Je trouve que c’est souvent un genre surfait avec des livres dont on connait déjà la conclusion alors qu’on en est uniquement au premier quart. Du moins, c’est vrai la plupart du temps.
Mais il est toujours des exceptions qui confirment la règle, et le roman d’Enzo Bartoli en est la preuve. J’ai pu recevoir un exemplaire dédicacé en cadeau via l’opération proposée par Agnès de Destination Passions où certain(e)s auteur(e)s ne semblent pas avoir été des plus coopératifs. Mais, j’ai décidé de ne pas me mettre à nouveau à dos le monde des bisounours de l’auto-édition.
J’avoue que j’avais été intrigué par le sujet : un acteur de théâtre ayant réussi sa carrière est retrouvé mort égorgé, avec des éléments qui n’ont rien à faire dans le monde du théâtre, surtout à quelques minutes d’une représentation. Un monde où la superstition reigne en tyran… Ne serait que pour les couleurs ou encore les messages d’encouragement…
Le 36 Quai des orfèvres est chargé de l’enquête qui est loin d’être simple à résoudre. Sans vouloir vous spolier le plaisir de découvrir l’histoire, je dois dire qu’elle m’a vraiment tenue en haleine jusqu’à sa conclusion dans les quinze dernières pages. Pour une fois, on n’est vraiment loin de savoir qui est responsable de ce meurtre sordide.
J’avoue que l’auteur m’a bien bluffé et qu’il a su mener ses personnages en bateau jusqu’à la conclusion. Mon seul regret, la conclusion est amenée un peu trop rapidement, mais cela aurait pu être pire. Il n’est pas impossible que je me procure dans le courant de l’année 2017 ses autres oeuvres déjà parues. Mais comme je l’ai déjà dit, le roman policier, c’est à petite dose pour moi 🙂
« où certain(e)s auteur(e)s ne semblent pas avoir été des plus coopératifs. »
Il s’est passé quoi? 🙁
Simplement que certain(e)s auteur(e)s n’ont pas été jusqu’au bout du jeu, et que l’opération semblerait avoir été moins promue que prévue.
En tout cas, avec seulement 9 commentaires vu le nombre d’articles proposés, c’est faible comme retour.
Découvrir un nouveau Bartoli réserve toujours beaucoup de surprises tant la plume est là pour agrémenter le tout. Il faut reconnaitre que celui-ci se passant dans un environnement de théâtre était particulièrement intéressant. Perso, j’y avais retrouvé un zeste de l’ambiance du célèbre fantôme de l’opéra de Gaston Leroux et il faut reconnaitre qu’Enzo Bartoli a l’art du dialogue.
Entre contrastes, rebondissements,rythme et précision on a affaire à un ensemble percutant de qualité et d’une grande intelligence qui assure un bon moment de lecture.
Ravie que toi pas spécialement fan de polar ai mordu à l’hameçon et que l’opération de Noël 2016 t’ai permis de découvrir ce très bon bouquin.
J’en ai parlé sur ma chaine youtube : https://www.youtube.com/watch?v=WT5s3G9LrqA
Et c’est vrai, ça fait du bien un polar de qualité. Ça change des dizaines voire des centaines de récits dont on connait déjà la fin à peine le premier quart du texte lu.