Automobilistes, apprenti(e)s conducteurs / conductrices : tous des vaches à lait ?

Avoir le permis de conduire et une voiture, cela revient très cher, presque aussi cher que le loyer ou l’alimentaire dans un budget moyen. Mais que dire des personnes qui veulent passer le permis ?J’ai été voir par curiosité les prix pratiqués par une auto-école près de chez moi. Voici les prix pratiqués.

  • ouverture de dossier : 30 €
  • évaluation des connaissances pratiques de conduite : 31 €
  • forfait code (valable 1 an, nombre de cours « illimités ») : 110 €
  • livre de code : 15 €
  • présentation à l’examen du code : 38 €
  • 20 heures de conduite : 608 €
  • heure de conduite supplémentaire : 31 €
  • présentation à l’examen de conduite : 40 €

Maintenant, faisons un petit calcul.

Une personne dans l’idéal ayant son code et sa conduite du premier coup, avec les seules 20 heures obligatoires, avec bien sur l’achat du livre de code et en ayant fait l’évaluation de départ : 30 € (dossier) + 31 € + 110 € + 15 € + 38 € + 608 € + 40 € = 872

Prenons un cas plus réaliste : rajoutons 10 heures de conduite, et un deuxième passage à l’examen de conduite, soit (31*10) + 40 = 350 €. Ce qui donne 1222

Il faut se souvenir que le RMI est aux alentours de 400 ou 420 € et que le SMIC net pour une personne travaillant à temps plein tournent aux alentours de 1000 €…

Autant dire que passer le permis, cela coute la peau des fesses. Pour ne pas dire autre chose !

Je me souviens qu’en 1993-1994, quand j’ai essayé de passer le permis, l’auto-école que j’avais choisi proposait un forfait (avec 20 heures de conduite) à 3200 F, soit 487,84 €…

KDE 4.0 béta 4 ? Moche, rapide et peu ergonomique ;)

KDE 4.0 béta4 est sorti récemment. Deux CD « live » ont été rendus disponible. Un créé par l’équipe d’OpenSuSE et un autre créé par l’équipe gérant KDE sur Debian.

Ayant testé les deux live CD dans une machine virtuelle VMWare, j’ai été surpris par la grande vitesse de l’ensemble. A coté, KDE 3 est d’une lenteur affligeante. Mais en contrepartie, on a droit à l’anti-ergonomique nouveau menu « K » qui fait penser au menu Démarrer nouvelle génération jadis apparu en 2001 avec Windows XP.

Moche ? Des icones énormes, des couleurs plastiques typiques des années 1970. Par contre, Konqueror a vu son moteur encore amélioré, car il passe presque entièrement le test de support des CSS de 3ième génération. Sur les 578 tests, 1 seul rate…

Le support des CSS3 avec Konqueror 4 sous KDE4 béta4

KDE 4 sera surement un bon logiciel. Dommage qu’il tombe dans certains travers, comme le menu « K » nouvelle génération, plus lourd qu’autre chose.

Se monter une petite station bureautique avec OpenBSD 4.2 et KDE

Comme chaque 1er mai et chaque 1er novembre, OpenBSD vient de sortir dans une nouvelle version, la 4.2. Même si ce BSD libre est connu pour être l’un des plus sûrs qui existent et donc dédié à des serveurs web et autres serveurs de ce style, on peut très bien en faire une petit station bureautique avec KDE et Koffice.

NB : je n’ai fait ceci qu’à titre d’exemple. Les instructions sont assez basiques et ne demandent qu’à être « améliorée ». C’est plus une preuve de faisabilité qu’autre chose 😉

Pourquoi pas Gnome+ OpenOffice.org ? Les versions « gentilles envers l’utilisateur » que sont PCBsd et DesktopBSD utilisent KDE par défaut. Autant rester avec cette tradition 😉

En plus des outils bureautique de KOffice, j’ai rajouté zip, unzip et bzip2, toujours utiles à avoir. De plus, bien qu’ayant utilisé la version AMD64 pour les captures d’écran, il suffira de remplacer par i386 pour des versions 32 bits de l’ensemble.

Commençons par récupérer l’image ISO de l’OS. Si par le passé, c’était assez ennuyeux de récupérer l’OS, désormais, il existe un fichier de 230 Mo, s’appellant install.iso qui regroupe tous les outils qui permettent d’installer l’OS.

Après avoir choisi un miroir depuis cette page,  je suis allé dans le répertoire  /OpenBSD/4.2/amd64/et j’ai récupéré le fichier install42.iso.

Pour le test, j’ai utilisé une machine virtuelle vmware avec 16 Go de disque dur. En cela, je suis l’exemple fourni avec le manuel d’installation 🙂

Bien que l‘installation soit en mode texte, elle est devenue simple avec le temps. J’ai modifié la taille de certaines partitions, histoire d’être tranquille par la suite.

/ -> 150 à 500 Mo.
swap -> 300 Mo à 1 Go
tmp -> 120 Mo à 1 Go
/var -> 80 Mo à 1 Go
/usr ; laissé à 6 Go
/home : le reste ;)

Ce qui donne quand même 6 go pour le répértoire /home. Pour le nom de l’ordinateur, j’ai utilisé fredo-openbsd. Ensuite, j’ai demandé l’installation de l’ensemble des paquets (ce qui installe X avec fvwm). Le fuseau horaire ? Europe/Paris.

Après le premier démarrage, j’ai  utilisé xorgconfig pour modifier la résolution, et passer en 1024×768. Et lors de l’ajout de l’utilisateur, j’ai demandé à ce qu’il soit ajouté au groupe wheel, ce qui lui permet d’accéder au compte root pour installer les fichiers. Je sais c’est mal, mais c’est pratique pour l’installation des paquets.

Pour installer des paquets ? Il faut savoir utiliser vi, et rajouter la ligne suivante dans le fichier .profile :

export PKG_PATH=ftp://nom du mirroir/pub/OpenBSD/4.2/packages/`machine -a`/

Dans mon cas, j’ai utilisé le miroir ftp.arcane-networks.fr, ce qui donne :

export PKG_PATH=ftp://ftp.arcane-networks.fr/pub/OpenBSD/4.2/packages/`machine -a`/

Ensuite, on rajoute les outils les uns après les autres, en passant en utilisateur « root » :

$ su
# pkg_add zip unzip bzip2

Ensuite, pour KDE en français.

# pkg_add kdebase kdeaddons kdegraphics kde-i18n-fr

Enfin, pour KOffice et on quitte le compte root :

# pkg_add koffice koffice-i18n-fr
# exit

Pour lancer KDE ?

$ startkde
Pour le traitement de texte ? KWord. Le tableur ? KSpread. La base de données ? Kexi.

KDE 3.5.7 avec OpenBSD 4.2

Etrange l’annonce d’un cheval de troie quelques jours après la sortie de MacOS-X 10.5…

Je ne parle plus trop des Macs et d’Apple en général. Mais l’annonce catastrophiste – et désespérée – du fabricant d’antivirus pour MacOS-X (aussi utiles que les antivirus pour distribution linux) Intégo m’a donné envie d’en parler.

On peut lire un article sur OSNews ou encore sur MacgenerationIntégo parle ainsi de ce troyen qui tombe étrangement à point nommé… Et il faut réunir plusieurs conditions.

  1. Aller sur un site porno « infecté ».
  2. Cliquer sur une image qui lancerait la récupération de la vidéo.
  3. Accepter de télécharger un paquet contenant soit disant un codec pour lire la vidéo.
  4. Avoir activé l’option d’ouverture automatique des fichiers « sains » dans Safari (ou option équivalente dans d’autres navigateurs qui n’existe pas à ma connaissance).
  5. Sinon, installer le paquet manuellement, ce qui demandera automatiquement le mot de passe de l’utilisateur.

Bref, un sacré paquet de conditions. Déjà, utiliser un installateur est assez rare sur MacOS-X, l’idée générale étant d’utiliser des paquets contenant l’ensemble des fichiers d’une application, pour pouvoir l’enlever à volonté.

Mais ce troyen, si ce n’est pas un écran de fumée pour vendre des logiciels d’antivirus de la dite marque, ne se base que sur ce qu’on appelle l’ingénierie sociale.

Je cite :

L’ingénierie sociale (social engineering en anglais) est la discipline consistant à obtenir quelque chose (un bien ou une information) en exploitant la confiance mais parfois également l’ignorance ou la crédulité de tierces personnes. Il s’agira pour les personnes usant de ces méthodes d’exploiter le facteur humain, qui peut être considéré comme le maillon faible de tout système de sécurité. Kevin Mitnick, avec son ouvrage L’art de la supercherie a théorisé et popularisé cette pratique.

En tout cas, ce cheval de troie me fait me souvenir d’un « virus » équivalent sorti à l’époque de MacOS-X 10.4.4 ou 10.4.5 (en février 2006), à l’époque j’avais écris un billet sur cette fonctionnalité « idiote » qu’était l’ouverture automatique des fichiers sains.