Le monopole, règne de l’ennui et de l’uniformité ?

Regardant iTélé ce week-end, je suis tombé sur l’émission « Y a pas que le Cac » où il parlait de l’arrivée de Windows Vista. Et un des chroniqueurs de s’émerveiller à dire que Microsoft équipait 90% des 870 millions (??) de PC de la planète.

Avec une telle part de marché le terme de monopole est presque obligatoire. En tant qu’ancien Windowsien (1995 à 2004), j’ai connu la plupart des versions de Windows, allant de Windows 3.1 (« simple » surcouche graphique à MS-Dos) à Windows XP, en passant par Windows 95, Windows 98 (payé 649 francs soit en gros 100 € lors de sa sortie en 1998), Windows 98Se (même tarif), Windows 2000 et XP.

Ce qui est aussi vrai pour les outils de bureautique, avec des parts de marché pharaonique pour Word, Excel ou encore Access.

De cette part de marché à tendance monopolistique (quel éditeur commercial ferait des logiciels avec pour moins de 10% de part de marché ?), il m’est venu une interrogation : est-ce acceptable ?

Prenons quelques parallèles dans la vie courante :

  • Serait-il acceptable de n’avoir qu’un modèle de voiture, un modèle d’avion, un modèle de wagon de train, pour n’importe quel transport ?
  • Serait-il acceptable d’avoir un seul type de vêtement ?
  • Serait-il acceptable d’avoir un seul aliment à consommer toute sa vie durant ?
  • Serait-il acceptable que toutes les personnes de la planète parle une seule langue ?
  • Serait-il acceptable d’avoir une seule boisson à consommer toute sa vie durant ?

Et la liste serait encore longue… Vous pouvez imaginer un monde habillé par des personnes de la même manière, homme ou femme, vieillard ou enfant, mangeant la même nourriture tous les jours…

Personnellement, je vois cela comme un cauchemar. C’est une des raisons pour lesquelles j’utilise du logiciel libre, de l’OS au traitement de texte, du navigateur au logiciel de gravure.

Car la diversité est la sève du monde libre. Et la diversité est source de richesse. Un monde avec une seule langue, cela mettrait bien sûr fin aux malentendus, mais aussi à de nombreuses cultures.

La richesse nait de la diversité, et non du « one size fits all » : une taille pour tous, de l’unicité et de l’uniformité.