Le mois d’août est une période où je bouquine énormément, histoire de rattraper mon retard sur le reste de l’année. Fouillant pour trouver de quoi lire, je suis tombé sur une antiquité : « Le Système Linux – 2ième édition » (1997), alors que la 5ième édition est sorti il y a 2 mois 🙂
C’est avec nostalgie que, hier soir, je me suis replongé 9 ans en arrière. Et j’ai déniché quelques petites perles de l’époque, qui montre la gourmandise exponentielle des logiciels :
page 31 :
Linux nécessite très peu de mémoire vive en comparaison d’autres systèmes d’exploitation moderne. Cela dit, si 4 Mo de RAM suffisent en principe, il est fortement recommandé d’ne posséder au moins 8.
page 32-33 :
La quantité d’espace disque requise dépend dans une large mesure de vos besoins et des programmes que vous comptez installer. Linux est assez peu encombrant ; il est en théorie possible de l’installer sur 20 Mo d’espace disque. Mais pour travailler confortablement et prévoir l’avenir (emploi d’applications évoluées comme X Window…), il vous faudra davantage de place (80 à 100 Mo) sur le disque. »
page 51
Une zone de swap – fichier (voir p. 64) ou partition (voir p. 199) – peut occuper jusqu’à 256 Mo. Si vous avez besoin de plus de 256 Mo de swap (une folie !) vous pouvez créer jusqu’à 8 zones de swap différentes
Et dire que cela remonte à 9 ans. A l’époque, installer un Linux n’est pas aussi « pousse bouton » qu’aujourd’hui. Avoir des environnements de bureau comme Gnome ou KDE ? Un doux rêve, KDE était encore dans ses couches culottes, et Gnome par encore lancé 🙂
Cependant, une chose est restée vraie : avec deux Go (taille de base d’un Windows XP), avec une Ubuntu Linux, il y a aussi la suite bureautique, le lecteur audio et le lecteur vidéo, l’outil de retouche photo, bref, ce qui demanderait 1 bon Go supplémentaire sous Windows XP 😉