Déjà un an sous MacOS-X…

Il y a déjà un an, pour cadeau d’anniversaire, je faisais le grand plongeon, et je quittais le monde du PC pour passer dans le monde d’Apple. Je m’achetais un mac mini de première génération, et je tenais à faire le bilan au bout d’un an d’utilisation.

La première chose que j’ai connu avec MacOS-X (à l’époque Panther 10.3.7), c’est l’étonnement. MacOS-X est simplissime à utiliser. Tout est pensé du point de vue de l’utilisateur, et non d’une personne qui est déjà un passionné d’informatique et qui maitrise la ligne de commande, bien que je passe pas mal de temps à utiliser le terminal et sa ligne de commande 😉

Cependant, utilisateur ne signifie pas débile profond. Au contraire, dès qu’une opération demande l’accès aux tripes du système, le mot de passe de l’utilisateur est demandé. Ce qui aide beaucoup à la stabilité et à la sécurité de l’OS. Aussi, on ne peut pas accéder complètement au compte root, ce qui est un autre gage de sécurité.

Ce qui m’a vraiment plu, c’est d’avoir un système unix (j’ai passé de nombreux mois sous Linux, que ce soit sous la Mandrake, la Fedora Core 2 puis 3), mais avec une interface pensée pour une personne qui n’a pas envie de mettre les mains dans le cambouis.

Ancien utilisateur de Gnome, j’ai apprécié dès le début le Finder, et spécialement le Dock. Avoir un clic de souris la totalité des logiciels utilisés régulièrement, c’est d’un confort non négligeable. Avoir aussi Safari, un très bon navigateur internet, ainsi qu’iTunes (que j’ai adopté pour sa simplicité d’utilisation), et pour la possibilité d’acheter des albums pour un prix intéressant 😉

Aussi mettre à jour le système se résume à lancer la commande « mise à jour logiciels » du menu Pomme, et non pas passé par un site internet. Quel plaisir de ne pas se prendre la tête pour les opérations de maintenance. L’un des seuls points négatifs, c’est de devoir activer le pare-feu dans les préférences du système.

J’ai aussi adopté MacOS-X Tiger quelques jours après sa sortie, bien qu’il ne soit devenu vraiment intéressant à partir de sa version 10.4.2. Spotlight, que je considérais au début comme un gadget, est finalement bien pratique à l’utilisation.

Un autre point qui m’a séduit, c’est la simplicité d’installation : on récupère le logiciel (souvent sous la forme d’une image .dmg), on double clique sur l’image, et on tire l’icone du logiciel dans le répertoire Applications ou quelque part ailleurs), et on éjecte l’image disque. Et voila, le logiciel est installé. Au moins dans 95% des cas !

Pour enlever le logiciel dans 99,5% des cas, il suffit de balancer l’icone du logiciel dans la corbeille et de la vider. C’est presque aussi simple que la commande « apt » des distributions Linux basées sur Debian.

Ce qui me faisait peur au début, était de ne pas pouvoir retrouver les logiciels que j’utilisais auparavant : gimp et OpenOffice.org. Mais, les deux logiciels sont disponibles sous forme de paquets prêt à l’emploi, modulo l’installation de X11, un serveur X pour MacOS-X.

Une année sous MacOS-X, et aucun virus, ni aucun espiogiciel, ni autre cochonneries qui pourrissent la vie de l’utilisateur.

On peut reprendre la légende de la proportionnalité : le nombre de virus est proportionnel à la part de marché de l’OS concerné.

Si on en croit les chiffres publié par le Journal du Net qui concerne le mois de décembre 2005, on peut voir que :

  • Windows ( toutes versions confondues, depuis Windows 95 -> XP) : 95%
  • Linux : 0,2%
  • MacOS : 3,1%
  • Autres : 1,7%

En faisant des recherches sur le nombre de virus connu, on peut voir sur le site de « Mag Securs » que Sophos (qui publie chaque mois le « top 10 » des virus), indique aussi le nombre de virus que son logiciel connait et combat.

Pour le « top 10 » le plus récent (celui de novembre 2005), Sophos déclare détecter 114 082

Donc, 114 082 virus pour 95% de parts de marché. Ce qui fait en gros 1200,8632 virus pour 1% de part de marché.

Donc, MacOS représentant 3,1% de parts de marché devrait connaître environ 3600 virus.

Or, il n’existe qu’un seul virus pour MacOS-X, le célèbre Renopo. Qui en plus, demande à l’utilisateur le droit de s’installer ! Il existe une grosse poignée de virus pour MacOS9, mais cet OS est en voie d’extinction de nos jours.

Des analyses de ce virus avait été rendue disponibles en 2004, date de découverte de ce « virus », et l’impact de ce virus était franchement très limité… Deux études en anglais sont disponibles, ici et ici.

Et chaque fois qu’une alerte au virus est lancée sur MacOS-X, on s’aperçoit que c’est Symantec (Norton Antivirus) ou une autre boite d’antivirus qui parle…

Bilan au bout d’un an : pourquoi n’ai-je pas migré plus tôt sous Mac ?