J’ai eu l’occasion de me procurer récemment l’ultime volet de la saga de George Lucas dans son coffret 2 DVD. Et je dois dire que c’est du pur bonheur ; pour une fois les bonus ne sont pas des faire valoir des films.
J’ai aussi eu la possibilité de déguster le film sans entendre près de moi un gosse mal élevé qui bouffait du pop-corn gras et sucré en gardant la bouche ouverte. Et surtout, voir le film en version originale, et non la version française qui affadit le film.
C’est pour moi, le morceau qui manquait et qui éclaire complètement l’autre chef d’oeuvre de la saga, l’épisode V « L’empire contre-attaque ».
Etant un vieux fan (je suis né avant la sortie de l’épisode IV en 1977), j’avoue que je détestais Dark Vador (Darth Vader dans la version originale), mais la trilogie (volume 1, 2 et 3) montre que Dark Vador n’est pas le simple méchant intégral et manichéen si cher aux blockbusters américains.
Au contraire, c’est un homme torturé : par la perte de sa mère, de son épouse, et durant l’ultime épisode, par la perte possible de son fils. C’est peut-être cette dernière perte qu’il ne peut supporter et décide de se sacrifier.
Pour apprécier la saga, rien ne vaudra un « marathon » allant du moins bon épisode (mais il fallait bien un début à l’histoire) « La Menace Fantome » jusqu’à sa conclusion (joliment refaite dans le coffret sortie en 2004 ?) « Le retour du Jedi », qui semble être plus le retour d’Anakin Skywalker que celui de son fils si on y réfléchit bien.
A ne pas manquer, le documentaire « L’élu » qui est un petit bijou pour comprendre ce que voulait faire George Lucas dès le début de la saga.
J’avoue que maintenant, je pourrais regarder la saga en entier d’un autre oeil, peut-être de celui de la personne qui s’aperçoit que le vrai héros, ce n’est pas Luke Skywalker, mais son père, Anakin Skywalker.