Quand on regarde les capacités des disques durs, on est souvent étonnés qu’une fois formatés (et quelque soit le format utilisé, aussi bien NTFS, que Reiserfs, ext3fs, etc…), on voit qu’une partie non négligeable manque à l’appel.
Prenons un disque de 80 Go (capacité en vogue quand j’ai acheté la machine que j’utilise). Une fois formaté, sa capacité baisse (que ce soit en NFTS ou un format de fichier unix) à 74,5 Go !
Pourquoi ? Car le gigaoctet indiqué (1 milliard d’octets) ne correspond pas à la réalité informatique. Car un gigaoctet mesure en réalité : 1 073 741 824. Et tout, en informatique, tout est en base 2, et non en base décimale. Ainsi, le kilo-octet ne fait pas 1000 octet mais 2^10 = 1024…
Donc, le gigaoctet commercial est 7,37% plus petit que le gigaoctet réel. Actuellement, les capacités tournent dans les 150 gigaoctets en moyenne, selon les configurations type qu’on peut trouver sur Presence PC, et en restant dans les configurations type à moins de 1500 €.
Donc, le disque faisant dans les 150 gigaoctets commerciaux (où 1 Go = 1 milliard d’octets), on a un disque d’une capacité réelle de : 150 000 000 000 / 1 073 741 824 = 139,7 Go… Soit une perte symbolique de 10,3 Go…
Quand les disques faisait quelques gigas (jusqu’à 10), la perte était minime et on disait que le formatage était responsable de la différence. Mais 10 Go ?!
L’un des plus gros disque existant actuellement est d’une capacité commerciale de 750 Go… On peut donc d’un calcul rapide estimer que la différence avec la capacité réelle est d’environ 50 Go. Faisons le calcul : 750 000 000 000 / 1 073 741 824 = 698,49 Go
Perte ? 51,51 Go…
Ce qui énorme… Il faudrait peut-être que sur les boites des disques il soit précisé que la taille réelle formatée (et donc utilisable) est de XX Go… Mais d’ici là, les marketeux trouveront bien une explication (ou un autre mensonge) pour justifier une telle différence de taille.