Derrière un titre aussi provocateur, il se cache une vérité que nombre de personnes ne peuvent – ou ne veulent – pas admettre : aucun logiciel n’est vraiment gratuit.
Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.
- Le matériel nécessaire pour faire tourner les logiciels : disque dur, mémoire vivre, microprocesseur, etc…
- L’electricité qui donne vie à l’ensemble de composants électroniques qui constitue un ordinateur
- La bande passante utilisée par le logiciel ou utilisé pour récupérer le logiciel
- Le support de transport du logiciel : clé USB, disquette, CD-Rom, etc…
- Le coût d’une licence de Windows (100 euros en moyenne pour une version familiale) pour une machine neuve… Demandez un devis détaillé à un assembleur et jetez un oeil sur la ligne logiciels…
Cependant, la dernière ligne peut changer, et on peut utiliser aussi – et avec des problèmes en constante décroissance (n’en déplaise aux utilisateurs « die-hard » de Windows) – des distributions Linux, ou pour les puristes, un FreeBSD 😉
L’autre « problème » avec les gratuiciels (en anglais freeware), c’est que certains ont dérivés vers le monde du partagiciel (en anglais shareware), au grand désespoir de leurs utilisateurs.
Un exemple célèbre : JV16 Powertools (un logiciel de nettoyage de la base de registre de Windows), excellent logiciel gratuit, devenu un partagiciel à durée d’essai de 30 jours à 29,95$ ! 🙁
Je veux bien que son auteur gagne de l’argent sur son travail – toute peine méritant salaire – mais, il ne faut pas pousser et prendre ses utilisateurs pour des vaches à lait…
Pas que je rejette l’existence des gratuiciels (en anglais freeware) ou encore des partagiciels (en anglais shareware) – il y a d’excellent partagiciels sur MacOS-X – mais ce sont des évènements qui me font préférer les logiciels libres…
Il est vrai que je préfère utiliser Abiword (qui me coûte juste la bande passante, donc pas loin de quelques centimes d’euros) à un Microsoft Word pour MacOS-X qui coûte 500 euros !!!