C’est la crise de rire que j’ai poussé quand j’ai vu le navet… euh, le film tiré du jeu vidéo « Doom ». Hier, j’avais pu voir que le film était sorti en DVD dans les hypermarchés, et j’ai donc décidé de me fendre d’un euro et des poussières chez mon loueur de vidéos au lieu de dépenser plus d’une vingtaine d’euros dans l’achat du DVD… Le résultat ?
Bien, c’est pas franchement la joie…
J’ai pu voir le film, et je craignais de tomber sur un navet… Ce qui fut le cas. Non seulement, les joueurs qui connaissent l’univers « lovecraftien » de Doom ne s’y retrouve pas (mise à part des allusions à des points clés, comme l’UAC, ou encore le BFG), mais sinon, tout le reste est hors sujet.
Notons aussi que certaines personnages sont des allusions aux créateurs de Doom : le docteur Carmack (pour John Carmack, un des codeurs d’Id Software), un certain Willits (Tim Willits a été un des designers des niveaux du jeu vidéo).
Sans vouloir « spolier » le contenu, on ne trouve que peu de « monstres » du jeu : quelques chevalier de l’enfer, des démons simples, et le « » »chien » » » cybernétisé de Doom 3. Coté artillerie ? Il manque le lance roquettes (un doom sans lance roquettes, ça le fait pas), le fusil à pompe, le fusil à plasma, bref, la moitié de l’artillerie…
Il y a une séquence en vue subjective donne plus envie de rire qu’elle ne fait peur… Surtout quand on voit le chevalier de l’enfer regarder la mine qui va lui faire péter le ciboulot…
De plus, avoir abandonné le côté « monstre issu des enfers » qui fait le « » » »charme » » » » du bestiaire de Doom pour expliquer la génèse des envahisseurs montrent le peu d’intérêt qu’on devrait au film. En effet, les demons et autres monstres seraient des résultats d’expérimentation génétiques hasardeuses…
Une énorme déception, mais il faut se rendre à l’évidence : tous les jeux vidéos portés sous la forme de films sont des fiascos.
Au moins, je me suis bien fendu la poire. Maintenant, vous savez comment économiser 20 euros 😉