Voici la nouvelle version, nécessaire suite à des modifications intervenues entre temps. Cette page complète et rend obsolète la version dite « de 2017 ».
Il m’arrive de recevoir des courriers électroniques qui me demandent : quelle distribution choisir ? Avec 308 distributions indexées encore vivantes, début janvier 2018 sur la bible de l’actualité linuxienne, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin sans avoir de détecteur de métaux pour se simplifier la tâche.
Voici donc une série de cinq commandements pour vous permettre de dégrossir votre recherche. Les listes ci-dessous sont aussi exhaustives que possible.
Premier commandement : Tu n’iras pas au-dela de la première génération descendante des distributions mères.
Par distribution mère, je parle des distributions nées entre 1992 et 2002 et toujours en vie de nos jours. Par ordre alphabétique :
- Archlinux (née en 2002)
- Debian GNU/Linux (née en 1993)
- Gentoo Linux (née en 1999) et sa « jumelle » Funtoo Linux plus simple d’accès par endroit
- Red Hat Linux (née en 1994) surtout connue pour son projet communautaire Fedora Linux (né en 2003)
- Slackware Linux (née en 1993)
- SuSE Linux (née en 1994) surtout connue pour sa dérivée OpenSUSE.
Si on prend leurs descendantes directes les plus connues, cela donne principalement :
- Manjaro Linux et les saveurs complémentaires (Openbox et Mate principalement) Tuxnvape.
- Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Mate, Ubuntu Kylin
- La Calculate Linux
- CentOS Linux ou encore la Scientific Linux. Sans oublier l’excellent Viperr.
- SalixOS
- GeckoLinux pour la OpenSuSE.
Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la DFlinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs (classique ou en saveur Debian) sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.
Nota Bene : La LinuxMint ayant une politique un peu spéciale au niveau de la gestion des mises à jour, cf cet article du 3 août 2016, je vous conseille d’activer toutes les mises à jour disponible par sécurité.
Deuxième commandement : toujours l’original à la copie tu préféreras.
Nombre d’environnements sont portables dans le monde GNU/Linux. Ce qui permet souvent d’avoir un environnement spécifique disponible sur les bases listées ci-dessus. Cependant, il y a un principe à appliquer. Si un environnement est proposée par une distribution, la meilleure expérience qu’on pourra en avoir est sur la dite distribution.
Troisième commandement : les petites communautés, autant que possible tu éviteras.
Il y a beaucoup de distributions qui ont des petites communautés de développeurs et d’utilisateurs. Si cela est plaisant et donne l’impression de faire partie d’une famille, cela a aussi ses inconvénients, en terme de support techniques.
Il y a toujours des exceptions, et je citerais entre autres : Solus Project ou la Void Linux. Ce sont des petites distributions avec des petites communautés, mais elles sont réactives et solides.
Quatrième commandement : les versions améliorées, autant que possible tu éviteras.
Pour des raisons d’ordre légal, certaines technologies ne sont pas préinstallées, car elles sont couvertes par une hérésie du nom de brevets logiciels, l’exemple le plus connu étant le mp3.
Par conséquent, des personnes bien intentionnées proposent des versions complétées des versions officielles. Comme « la route de l’Enfer est pavé de bonnes intentions », on finit par se retrouver parfois avec des distributions tellement lourdes qu’on se demande comment l’ordinateur fait encore pour ne pas succomber à une crise d’asthme au démarrage.
Un exemple ? Oh, l’Updated Ubuntu Mate – qui semble être mort ? – pour ne citer que lui.
Cinquième commandement : des clés USB et de la virtualisation, tu abuseras.
Nombre d’images ISO téléchargeables sont désormais hybrides. On peut tout aussi bien les écrire sur des clés USB que sur des CD-RW ou des DVD-RW, et l’énorme majorité des distributions proposent des ISOs « live » pour voir l’ensemble en action sur son ordinateur sans prendre aucun risque.
Pour la virtualisation, même si ce n’est pas la panacée, elle permet de se familiariser avec une distribution, ses spécificités, ses outils avant de faire le grand saut ou pas.
Il n’y a aucune recette miracle, mais si cela vous permet de nettoyer un peu les écuries d’Augias du logiciel libre, pourquoi pas ?
Éclaircissements : comme précisé au début de l’article, et demandé dans les commentaires, voici une « catégorisation » en fonction de la difficulté d’installation.
- Pour débutant(e)s : la série des Ubuntu, Linux Mint, Emmabuntüs et DFLinux, ou pour les débutants courageux, Manjaro citée aussi dans le point suivant.
- Pour les personnes ayant déjà quelques connaissances, et voulant approfondir : Fedora, Viperr, Debian GNU/Linux, CentOS, Manjaro Linux, Calculate Linux, Solus Project et SalixOS
- Pour les personnes aimant bidouiller leurs systèmes et n’ayant pas peur de la ligne de commande : Archlinux, Void Linux, Slackware Linux, Gentoo Linux et Funtoo Linux.
Après, c’est à vous de voir.
J’y ajouterais aussi Namib Linux que j’utilise depuis que j’en ai eu connaissance et qui n’a même pas perturbé madame Michu. https://namib.meerkat.tk/
Namib est une archlinux qui propose son propre dépôt avec des paquets non disponibles sur AUR. Dangereux si le développeur décide un jour de claquer la porte.
– Bien choisir sa distribution Linux
+ Bien choisir sa distribution Unix
si tu vois où je veux en venir… 😉
Bonjour,
merci pour cet article : un autre point m’intéresse, peut être mais sans doute connaissez vous.
C’est la consommation mémoire vive : certains me disent que Ubuntu a tendance à grossir en ce moment.
Je serais plutôt à la recherche de distri. peu gourmandes.
Merci Cdlt
Régis P
Dans la catégorie des distributions légères : MX-Linux ou pour les ordinosaures Q4OS par exemple.
Merci. Autre question : derrière un proxy d’entreprise, je ne peux pas faire la procédure d’installation : il ne parvient pas à voir les miroirs. Puis je y remédier ?
Merci.
Il faudrait passer par les dits proxy… Mais je crains que ce ne soit pas trop compatible avec la politique de l’entreprise en question 🙁
Je trouve le classement des distros par l’état des connaissances utilisateur totalement dépassé et pour le moins suggestif.
Par exemple: vous voulez vous débarrasser de Windows, vous utilisez votre PC pour envoyer/lire vos mails, surfer sur le net, taper 10 courriers par mois (comme 80% des utilisateurs) que vous soyez ingénieur en informatique ou éleveur d’escargots de bourgogne choisissez Ubuntu…..
Autant passer d’une monoculture basée sur MS-Windows à une autre basée sur Ubuntu… Comme un clou chasse l’autre ? 😀
Autant ce prendre Chrome OS dans ce cas , non ?
J’ajouterais une petite correction. Techniquement, les distributions entreprise comme CentOS, Scientific, Oracle ou PUIAS/Springdale ne sont pas des descendants de Red Hat Enterprise Linux. Je parlerais plutôt de clones, étant donné qu’elles visent la compatibilité binaire avec l’original. Johnny Hughes (mainteneur de CentOS) insiste assez régulièrement sur ce point sur la mailing list de CentOS. En simplifiant quelque peu (parce qu’il y a effectivement une série de différences minimes), CentOS est une Red Hat Enterprise sans les logos et sans le support technique de Red Hat.
J’avais fait une petite simplification excessive. Je vais rajouter un correctif à l’article.
Bonjour, je voulais savoir à partir de quel niveau je peux installer ArchLinux.
Personnellement j’ai suivi le cours d’introduction à linux sur OpenClassrooms (https://openclassrooms.com/courses/reprenez-le-controle-a-l-aide-de-linux/) sur Ubuntu et Linux Mint; ensuite j’ai installé Manjaro Linux xfce en apprenant les bases de pacman pour remplacer apt (-S, -R, -Ss, -Syy, …).
Pensez-vous que j’ai le niveau suffisant pour me plonger dans ArchLinux ?
Merci 🙂
Bonjour.
Je pense qu’il faut avoir une bonne année voire 18 mois de Manjaro Linux avant d’attaquer la maison mère. Car la plupart des outils simplificateurs d’Archlinux n’existe pas, en dehors de l’excellent pamac-aur (dont je maintiens la version git).
Le mieux est de tester Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox le temps de s’acclimater.
Donc vous pensez que je peux quand même l’installer sur une machine Virtuelle ?
Mais bien sûr !
C’est le meilleur moyen de se dégrossir à moindre frais.
Il est plus facile de remettre à zéro une machine virtuelle qu’un ordinateur réel 🙂
Merci beaucoup pour votre réponse 🙂
Je vais suivre votre série de vidéo sur pacman et ensuite j’essaierai d’installer Arch Linux sur une machine virtuelle
Continuez comme ça 🙂
De rien pour la réponse. Mon guide d’installation pourra servir de fil conducteur pour l’installation.
Bonne journée.
Pas de Mageia listé ici. Est-ce à cause des problèmes de sortie de la version 6 ? Elle est une distribution directement descendante de Mandrake (même si elle n’existe plus) avec une communauté importante j’ai l’impression. Elle respecte donc à priori ces commandements :P.
Quelle sont les raisons qui ont fait qu’elle soit écarté de cette liste ? Parceque sa distibution mère n’existe plus (Mandrake/Mandriva) ?
Pour plusieurs raisons, dont la lourdeur de l’héritage technique. Je préfère ne pas la rajouter.
La seule idée qui me plait ici est la dernière phrase : « Après, c’est à vous de voir. » !
Ça sent l’adepte de Mageia déçu de ne pas voir sa distribution chérie être listée. Mais c’est une simple hypothèse.
Pas du tout, ce n’est pas ma petite chérie 😉 Je navigue dans les trois catégories citées. Je n’adhère pas non plus à ce classement basé sur les compétences de l’utilisateur. Au tout début de ma découverte de GNU/Linux, j’avais en effet installé Arch (il suffisait d’avoir un peu de temps et de savoir lire). Celle-ci est restée une de mes distributions préférées : je la trouve très simple grâce à son excellente documentation et à une communauté (mais anglophone) conséquente. Après des années d’utilisation, j’ai viré vers Fedora mais j’utilise aussi Ubuntu. Ne faudrait-il pas faire une petite place aux distributions libres telles que présentées par la Free Software Fundation ?
C’est une forme de classement qui est pratique à appliquer. Ensuite, c’est une vision des choses. QU’aurais-tu à me proposer ?
Quant aux distributions 100% libre, quand elles seront utilisables sans l’emploi de contournements constants au niveau matériel, on verra. Pour le moment, c’est encore de l’expérimental reservé à des personnes enfermées dans le monde universitaire. Oui, c’est un peu caricatural, mais c’est pas complètement faux.
Oui, j’aimerais en effet en savoir un peu plus à propos des distributions 100% libres, mais là, c’est aussi à moi de voir.
Sinon, il serait intéressant de faire un classement des meilleures distributions francophones, par exemple, pour lesquelles les communautés et les ressources sont les plus vivantes.
Le 100% libre, ce sont des restrictions pour un résultat pas franchement différente des distributions classiques. Même s’il y a du progrès, les distributions 100% libre ne seront vraiment utilisables qu’avec du matos 100% libre. Simplement pour la cohérence.
Bonjour Frédéric , une petite question :
après avoir lu votre article ci-dessus j’ai installé Linux Mint 18.3 Sylvia , 64 bit Mate , à la place de Ubuntu 16.04 LTS qui ne fonctionnait pas ( écran figé ).
Tout a bien marché et au bout de 10 minutes de navigation sur le net même problème qu’avec Ubuntu 16.04 LTS : l’écran et la souris se figent , plus moyen de continuer . Je dois donc éteindre mon Pc manuellement et lors du redémarrage voici le message qui s’affiche : » Minimal BASH-like line editing is supported . For the first word, TAB lists possible command completions . Anywhere else TAB lists possible device or file completions » .
Plus bas : » grub> » qui attend que j’écrive quelque chose … (une ligne de commande peut-être … )
Qu’en pensez-vous ?? D’avance Merci .
PC fixe Lenovo Ideacentre 310S / 510S Series acheté neuf il y a 4 mois , windows 10 installé d’origine . Je n’ai pas la référence exacte du Pc car pour le moment je n’ai plus accès à rien sur ce Pc .
Bonjour.
Pour rester imagé, le système s’est suicidé suite au gel. Apparement, il doit y avoir des problèmes de compatibilité avec la génération des Ubuntu 16.04.x et votre matériel.
Il faudrait voir si une autre distribution du genre Manjaro (officielle ou Tux’n’Vape Mate) gèle au bout de 10 minutes d’utilisation en mode live. Si oui, ce serait ennuyeux.
Bonjour ,
merci pour cette réponse rapide , ok je vais acheter des DVD et essayer Manjaro ou Tux’n’Vape Mate .
Je reviens ici dans 1 ou 2 jours pour vous donner le résultat .
Bonne journée .
L’image ISO est hybride. Si tu peux faire démarrer l’ordinateur cible en USB, autant en profiter 🙂
Pour Mate, je te conseille la saveur tux’n’vape, légèrement plus à jour, elle est sortie le 25 janvier 2018.
Ok , merci Frédéric , je vais essayer ça 🙂
Si j’y arrive …. ! 🙂 Vu mes connaissances , c’est pas gagné … !
https://www.tuxnvape.fr/telechargements/
« Si vous utilisez MS-Windows, les logiciels suivants sont recommandés : Rufus, Win32 Disk Imager ou bien Linux Live USB Creator.
Si vous utilisez Rufus, pour le bon fonctionnement de la clef USB, il est recommandé d’utiliser le mode DD et non le mode ISO. Pour cela, à la ligne Create a bootable disk using, utilisez la liste déroulante pour changer de ISO image à DD image. »
Merci pour le lien » Tuxnvape « , je vais graver un DVD et essayer .
C’est le plus simple pour moi , mes connaissances sont limitées , elle s’arrêtent à l’installation d’un OS . Sans plus ….. 🙂
Comme tu veux. Mais c’est mieux de passer par une clé USB, ne serait-ce qu’au niveau de la vitesse d’utilisation. Sinon, passe par un DVD réinscriptible pour tes tests d’ISO, c’est mieux 😀
Ok , donc un DVD – RW ! Effaçable .
Oui c’est peut-être mieux , car pour le moment j’ai déjà une petite collection de DVD – R … 🙂
Ah ça y est , finalement j’ai compris le truc ! ( il était temps … ) : avec une clé USB bootable je peux essayer une nouvelle distribution en live ( donc sans l’installer ) et l’essai fonctionne mieux qu’avec un DVD .
Ensuite , pour le cas où l’installation ne fonctionnerait pas sur mon Pc , comme c’est le cas actuellement , j’efface l’image ISO sur la clé et j’en charge une autre . Ai-je bien compris ? 🙂
Ok , ça marche , merci Frédéric 🙂
Oui, des supports DVD-RW. La clé USB reprend le même principe avec une rapidité plus importante au fonctionnement.
La plupart des images live permettent d’avoir une version de test dans la langue désirée, ce qui permet de voir si le plantage qui arrive au bout de X minutes se reproduit ou pas.
Si l’ISO écrite sur la clé part en cacahuètes, on efface le contenu de la clé et on teste l’ISO suivante.
Super Pratique !
Ok , merci Frédéric pour tous ces renseignements … 🙂
Bonjour Frédéric ,
alors voilà , avant d’acheter du matériel ou de télécharger Manjaro ( car , après lecture , je crois que je vais opter pour celle-là au final ) je me suis décidé ce matin à ré-installer encore une fois Ubuntu 16.04 , mais hors connexion wifi cette fois-ci . Et tout a bien fonctionné ! J’ai utilisé l’ordi pendant 1 heure , le temps de découvrir Ubuntu 16.04 ( qui ne me plait pas tellement d’ailleurs ) , je suis allé en ligne 3 ou 4 minutes pour tester , et l’écran n’a pas figé et ni la souris … Surprenant !
Ce serait donc un problème wifi , comme décrit dans le post ci-dessous : http://forum.kubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=2019600
Mais mon Pc est un fixe , sans carte wifi interne à désactiver , donc je ne peux pas régler le problème de la même manière que dans le post ci-dessus .
Je vais essayer de creuser la question , car mon Pc est loin de la box et je ne me connecte donc pas en filaire .
En tous cas tout ceci est bien surprenant , Non ?
Bon week-end Frédéric 🙂
Finalement l’écran s’est figé et le problème reste le même …
Je crois que je vais essayer une distribution qui n’est pas dérivée de Ubuntu , puis je verrai …
Bon , je ne veux pas occuper plus de place sur ta page avec des problèmes personnels . En tous cas merci pour ton aide , et si nécessaire tout ceci peut être effacé .
Bonne journée Frédéric . 🙂
Pas de problèmes. Au pire, contacte-moi par mail. On verra ce qu’on peut faire. Bonne journée !
Ok , merci Frédéric 🙂
Bonjour Frédéric ,
en résumé , j’ai essayé plusieurs fois Ubuntu 16.04 et Mint 18.3 , et à chaque fois l’écran et la souris se figent au bout de 15 mn . Il y a donc effectivement une incompatibilité avec mon nouveau Pc .
Pour le moment j’ai linux mint debian edition qui fonctionne normalement , mais je vais également essayer Manjaro et Tux’n’Vape Mate pour voir à quoi ils ( elles ) ressemblent .
Merci pour tous ces renseignements et bon dimanche !
De rien pour les renseignements 🙂
Walter: La plupart des « LiveIso » ont un « memtest », je dis ça, je dis rien. 😛
> Car la plupart des outils simplificateurs d’Archlinux n’existent pas, en dehors de l’excellent pamac-aur (dont je maintiens la version git).
Si on exclut les outils simplificateurs relatifs à l’installation (bureau, imprimante, réseau, drivers, etc…), quels seraient les outils « simplificateurs » relatifs à l’utilisation quotidienne faisant défaut dans Archlinux ?
Par exemple, j’ai vu que sur Solus le partage d’un dossier n’était pas intégré dans Nautilus malgré la pré-installation de Samba, il faut le faire à la main (alors que sur MX17, c’est bien fait, mieux même que sur Ubuntu). C’est à ce genre de choses que tu penses ? Ça ne correspond pas à des outils installables sur Archlinux ?
Mon exemple sur le partage Samba d’un dossier n’est d’ailleurs pas très bon car même sous Manjaro ce n’est pas out of the box…
Faudra que je teste un jour… Je n’utilise pas Samba en 24/7 non plus 😀
Dans les exceptions à tes « commandements » tu as cité Solus et Void. Tu mettrais aussi MX ?
Faudra voir 🙂
out of the box est facile à tester : clic droit sur un dossier, partage. Si pas de sous-menu partage, c’est que ça n’y est pas et il y a une page (j’exagère juste un peu) de commandes à faire pour que ça le fasse.
C’est à ce genre de petits outils que je pense en effet.
Bonjour Frederic,
Selon des sources bien informées, j’ai appris que tu étais fan de « Voyager 16.04 LTS », à quand une présentation de la version « Voyager Stretch » ?
P.S. : je te taquine gentiment, je dis çà pour avoir vu ta vidéo sur la « Voyager » plutôt virulante à mon goût. — Merci pour tes nombreuses et sympathiques vidéos — .
Fantasio1002
Il y a des distributions Linux simple d’utilisation pour un débutant. Mais selon ton expérience, quelles sont les distributions les plus simples à l’installation (pour le partitionnement du disque dur par exemple …) ?
Bonjour,
J’aimerai installer un os autre que windows je suis débutant mais j’ai pas mal fait de bidouille ( suivre des tuto et j’ai eu un linux pendant 1 an quand j’était jeune donc j’ai déjà utilisé l’invite de commande script je sais pas quoi ^^ ) (flasher des tel etc ect)
Que me conseillerez vous car la mon windows 10 me fait des siennes jss en mode sans echec ^^.
Tant que je peut jouez a league of legend et hearstone dessus + mozilla firefox ça me va.
Merci d’avance
Cordialement
Gilbert
Hello
Croisé sur Youtube , je dois dire qu’au début je trouvais les coups de gueule un peu trop rapprochés les uns des autres :0) mais au final, que de bon sens.
Les commandements sont à suivre à la lettre en effet sauf que pour ma part, MAO oblige j’ai opté pour une Ubuntu studio (Ubuntu + noyau basse latence) mais à part ça totalement compatible Ubuntu c’est une Ubuntu officielle. (sans Amazon ni lourdeurs dedans… ) Et en plus je viens de me faire embarquer dans le projet 😉
J’ai démarré avec des Debian orientées audio et notamment avec Agnula demudi IRCAM puis 64studio… et un petit passage sur Slackware et bien sûr Mandrake avec les boites achetées en magasins et même de la Suse et de la Knoppix…Knoppix audio avec la préversion de Ardour, même pas en 1.0 à l’époque mais la révélation ! Je peux me tromper mais de mémoire un Ardour 0.79 ou dans ces eaux là, présenté à la Linux audio conférence Karlsruhe. Le protools du libre…
Belle époque pour Linux, depuis lors je ne sais pas si on a 300 distros actives (sic), mais il y en a pas mal à
oublierjeter. Je dirai uniquement que quand on avait des Agnula et de 64studio, le niveau était élevé…Par contre en effet prendre de la dérivée de dérivée de dérivée, attention aux dégâts. Et changer tous les jours de distro est contre-productif (et inutile). Une fois qu’on est bien sur une ou deux distros on y reste. Surtout que Firefox sous Debian et Firefox sous Ubuntu ou Suse, c’est toujours Firefox… jeter un coup d’oeil/approfondir/diversifier pour des usages divers est une chose, changer pour 2 détails visuels en est une autre, GNU Linux est un OS professionnel, pas un gadget de foire.
Je testerai cependant la TnV car à part US qui est spécifique, elle m’intéresse mais en VM pour le moment car si c’est sous Linux faire du format install permanent comme sous Windows, autant rester chez redmond. Et puis rien ne garantit qu’elle me conviendra.
Pour Gilbert enfin, last but not least, avec wine crossover ou lutris (merci à Tux N Game pour la découverte), on a des quantités astronomiques de jeux AAA sous Linux aussi quelle que soit la distro.
cordialement.
Merci pour ton classement, bien utile. j’ai cependant opté pour la MXLinux17 que tu as bien appréciée et qui a fait revivre le Dell D630 du fils (dans lequel j’ai mis un SSD pour accélérer le bouzin). Au début je me suis planté, j’ai installé une 686 au lieu d’une 386… ça tourne quand même.
Mon fils s’éclate avec certains jeux comme Swell Foop, Peg-E, LBreakout 2, ArmagetronAD ou encore Phlipple (waooh)
je me réponds tout seul… je sais pas ce qu’il y a dans la MX mais le D630 de Bat rame de folie. j’ai remis une DFL d’Arpinux et vavavoum la bestiole bombarde. la Debian 9.4 plante.
seul défaut de la DFL, pas de firmware-iwlwifi d’origine donc installation en Ethernet puis chargement du firmware.
Arpinux a fait un trésor dans le monde Linux.
Salut Frédéric,
Super sympa ton weblog!!!! Tu es devenu ma référence en matière d’OS!
Quel est ton avis sur la Voyager 9 ? Tu en avais vanté les mérites il y a quelque temps. Je tourne principalement sur Debian 9.
A plus !
Jé
Salut.
Une référence, quelle grande expression 🙂
La Voyager 9 ? Aucun avis pour le moment. Mais elle est en développement, non ?
Bonsoir Fred,
D’abord un grand merci pour le tenue de se blog et son alimentation régulière en contenu, riche, complet et très intéressant.
Grâce à toi, j’ai pu tester et comprendre un tas de chose dans le monde de linux et du libre.
Pour le moment, je suis en dual boot boot avec Win 10 et Debian 9 Stretch Mate 1.18.
Je suis séduit par la simplicité d’utiliser linux.
J’ai trouvé une excellente communauté sur Débian. C’est Debian Facile. (je me suis permis de les citer mais si ça pose problème tu peux le supprimer.)
Bien à toi.
J’avais tenté une partition des usages des distributions Linux sur le mode Station de travail / Serveur.
A titre personnel, j’utilise plutôt openSUSE en station de travail. Pour les petites machines, je mets de la Xubuntu. J’avais été particulièrement séduit par Manjaro.
Pour les serveurs, je travaille presque exclusivement sur CentOS / Fedora Server / Ubuntu Server LTS.
Je tiens à préciser que j’avais commencé par MandrakeLinux et Red Hat en 1999. Puis, très vite, je me suis intéressé à Debian.
Libre à toi d’utiliser le caméléon, je le déteste cordialement. Pour tes choix concernant les installations serveurs, je les partage, modulo la Fedora Server.
Je trouve que YasT est un outil intéressant qui fait gagner un temps fou. Et les débutants en raffolent. Je le vois avec mon fils, Mathis, qui a 13 ans.
Pour Fedora, tu l’utilises en prod ? Elle équipe mes serveurs depuis 2013. Et pas un seul problème. Fini le temps où Fedora était la version SID/Testing de Red Hat. Je tiens à préciser que je n’utilise pas l’interface X.
Je n’aime pas Yast, je trouve qu’il en fait trop. Quant à l’utilisation de linux en production, je ne suis pas concerné, je reste dans un usage « pour particulier » de Linux.
Fedora, est et restera la vitrine de Red Hat. Le « conseil » est décisionnaire sur les orientations du projet, et les membres sont nommées par Red Hat.
Super récapitulatif, merci c’est top ! (comme les vidéos d’ailleurs :))
Si ça peut aider quelques personnes, voici un petit tutoriel pour mettre à jour sa version de Ubuntu vers la 18.04 LTS : https://t-php.fr/52-mise-jour-ubuntu-18-04.html
A bientôt pour lire la suite de tes articles.
T-PHP
Bonjour,
Suite à quelques vidéos que tu fais sur ArchLinux, j’ai voulue me lancer dans l’installation et l’utilisation d’une distribution rolling release.
J’allais me lancer dans l’installation d’Arch avec ta petite procédure et je me suis rappeler que que tu as préconisé de faire quelques mois avec Manjaro avant de se lancer avec ArchLinux.
Du coup je me lance une installation avec une iso USB live Manjaro XFCE Edition (17.1.12), sur un vieux Lenovo 10′ Flex.
Impossible de l’installer 🙁
Je précise que ce portable a une Fedora 28 Scientific lab d’installé.
Que je fasse « installer à côté », « Remplacer une partition », « Effacer le disque » ou « Partition manuel et bien je me retrouve systématiquement avec le message :
« L’installation a échoué »
Le programme d’installation n’a pas pu créer la table de partitionnement sur le disque fedora_localhost-live »
Create a new partition table (type:msdos) on « /dev/fedora_localhost-live »
job:Create new partition table on device « /dev/fedora_localhost-live »
Le point que je trouve étrange c’est le nom du disque « fedora_localhost-live », mais il y a un seule disque (SSD) de 128Go.
J’ai fumé la moquette où il y a un blême avec l’installateur ?
PS : Je me suis inscis sur le site de manjaro.fr, mais je n’ai jamais reçue le mais de validation (j’ai regardé dans la boite spam).
Puis j’ai fais l’installation dans un environnement virtual box ou tout c’est nickel.
Une réflexion rapide concernant ton problème d’installation : je pense que c’est lié au non-support du LVM par Calamares (installateur de Manjaro). Fedora te propose une installation avec du LVM par défaut.
Merci pour l’aide clair et en plus pertinente.
Pour ceux qui veulent se lancer dans l’utilisation de Manjaro, je vais vous raconter le petit parcours que j’ai fait avant de voir une Manjaro 17 fonctionnel.
En lisant ce parcours cela sonnera mieux à vos oreilles quand F.B. précise qu’une Manjaro c’est pour des débutants motivé.
Pour commencé j’ai tout formaté et fait l’installation de Fedora 28 Scientific avec une gestion des partitions manuel, sans la prise en charge de partition LVM.
L’installation de Manjaro est passé comme il faut, mais cette fois Majaro ne reconnaissait plus le clavier et la souris, après avoir eu accès à l’écran de connections de Manjaro …
Pour le coup je n’ai pas fais de recherche sur l’origine de ce problème, car entre temps j’ai reçue le nouveau SSD pour le poste principal et je me suis lancé dans l’installation de Manjaro « Mate » pour ce poste.
A ) Installation de Fedora 28 Scientific
l’installation de Fedora 28 Scientific avec les 4 partions élémentaire sans prise en charge de techno. LVM, c’est déroulé sans problèmes.
B) installation de Manjaro « Mate » 17
– Boot de l’usb live de Manjaro
– Le boot commençait et avortait avant l’arrivé du bureau de manjaro car il était en erreur sur la lecture des fichiers.
– Vérification de l’ISO et de la clé USB faite je voi à nouveau le problème.
– Je change de port USB et là c’est la bonne pioche, car j’ai un accés à toute l’interface pour commencer l’installation avec « Calamares ».
– Pour le coup c’est le clavier et la souris qui ne répondent pas aprés l’accé au bureau. Je change de port USB le clavier et là le clavier fonctionne.
– Aprés quelques tatonnement dans les mots clé de recherche sur le net je tombe sur un post qui parle de problèmes de boot avec une arch linux et de port USB qui ne fonctionne pas.
– Du coup j’applique la solution en activant IOMMU dans le bios de la CM et là toute l’installation passe.
– Autre problème. Manjaro est avec un problème réseau.
– Un ping 8.8.8.8 ne trouve pas de réponses et même un ping d’une machine local donne rien,
alors que l’information sur la connection de l’erthnet Manjaro précise que j’ai une ip attribué par le dhcp.
– Je passe les quelques tests et recherche que j’ai fait en plus, car ce qui m’a dépanné c’est un blog qui parle de paramètrage à changer dans /etc/default/grub
– redémarage et tout marche
Oh joie maintenant il reste le portable à dépanner !
PS : La carte mère de mon poste principal c’est une « Gigabyte GA-990XA-UD3 »
Les info son tres important, merci 🙂
De mon point de vue, une distribution mère est une distribution ne dépendant pas d’ une autre ( dépots, gestionnaires de paquets .. ).
Bonne nuit ! 🙂
Bonjour à tous et à Fred,
Dans ta rubrique « distributions préférées 2018 pour débutants » tu ne recommandais pas chaudement la mint 18 à cause politique MAJ.
Ceci n’étant plus d’actualité, que penser de la 19 pour un débutant? (car oui il y à plus les MAJ partielles qui étaient décriées, mais oui ça offrait un bon taux de « pas de gros plantage » vital pour un vrai débutant ).
Ayant tout essayé comme distrib débutant la seule qui m’a pas fait galérer c’est la mint 18.3 (même ubuntu, ubuntu mate, xubuntu j’ai eu des petits soucis) et j’hésite pour passer à la 19 puisque je ne suis plus protégé des plantages avec nouvelle politique complète MAJ de la 19.
Bonne journée à tous
Mon avis n’a pas vraiment changé, étant donné que les mises à jour en totalité ont été remplacées par une option heureusement désactivée par défaut qui installent les mises à jour en douce.
Tu as une sécurité introduite via l’encastrage de Timeshift pour faire des « points » de restauration au cas où… Mais si c’est un plantage au démarrage avec le noyau, ça va pas changer grand chose au final.
Bonjour,
Pour appréhender en globalité le monde des distributions Linux, j’ai bien aimé la timeline fait ici :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1b/Linux_Distribution_Timeline.svg
Sinon, je confirme que Viper est très bien, je l’ai eu longtemps, avant de passer sur BunsenLabs que je quitte, en ayant marre des difficultés à se servir de cette distribution, qui oscille entre paquets Ubuntu et Debian, en décalage rendant le système particulièrement capricieux !
Bon week end
Bonjour, je suis actuellemnt sur windows et suis interessé pour passer sur linux. Le choix de la distribution adaptée et assez déroutant compte tenu du nombre de possibilités. Cependant j’ai noté que vous n’évoquez pas Elementary OS. Qu’en pensez-vous?
Bonjour.
En ce qui concerne ElementaryOS, j’applique un principe simple : à la copie, mieux vaut préférer l’original. Donc, autant aller sur MacOS.