Confession d’un amateur de musique, épisode 11 : ma découverte du trip-hop avec Portishead.

Il y a un genre musical que j’aime écouter de temps en temps, quand j’ai envie de me changer les idées, c’est le trip-hop. Je suis assez sélectif dans ce genre musical, et je dois avouer que mon « dépucelage » musical dans ce domaine a été fait par le groupe le moins stakhanoviste du domaine, Portishead.

Comme pour Dead Can Dance (qui a inauguré cette série de billets en juillet 2016), je dois la découverte de ce genre musical à une amie et future collègue en 2008.

Je connaissais vaguement le titre le plus célèbre du premier album du groupe de Bristol, « Glory Box » dont ma version préférée est celle du live à New York :

Dès que je suis plongé dans le premier album, je n’ai rien trouvé à jeter, que ce soit « Sour Times », « Roads », « Mysterons » ou encore « Wandering Star ».

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 11 : ma découverte du trip-hop avec Portishead. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 10 : ma découverte de la Renaissance Folk-Rock avec Blackmore’s Night.

Si j’aime les musiques qui vous décapent les oreilles à grand coup de guitares saturées, de chants gutturaux et de rythmes de batterie presque inhumains à cause de leur complexité, j’aime aussi le strict opposé.

Le groupe qui m’a fait découvrir la musique folk-rock avec des ambiances de la Renaissance, c’est le dernier projet musical d’un guitariste aussi talentueux que son caractère est porcin. J’ai nommé Richard Hugh Blackmore, qui fêtera ou aura soufflé ses 72 bougies le 14 avril 2017.

C’est un groupe qu’il a fondé en 1997 avec celle qui allait devenir sa troisième épouse, Candice Night. Après avoir exploré le hard-rock classique et fait des expérimentations avec Rainbow, il se lance dans la musique folk-rock inspiré des ambiances de la Renaissance. J’ai découvert le groupe sur le tard, après la sortie de l’album Autumn Sky en 2010, dont voici un de mes titres préférés, même si je préfère avec le recul l’album « Ghost of a Rose ».

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 10 : ma découverte de la Renaissance Folk-Rock avec Blackmore’s Night. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 9 : ma découverte du heavy-metal classique avec le Sabbat Noir…

Nouvel épisode ou nouvelle confession ? Les deux à la fois ! Pour ce nouvel épisode, je vais retourner à la grande époque du heavy metal, les années 1970. Même si les Beatles ont été des précurseurs avec « Helter Skelter » tiré de leur album blanc, pour moi, les fondateurs du heavy metal, c’est le trio Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple.

J’avoue ma préférence pour le groupe fondé par Ozzy Osbourne, Toni Iommi, Geezer Butler et Bill Ward. Je tiens à préciser que je n’ai pas découvert le groupe avec l’album éponyme, mais avec le jouissif « War Pigs ».

J’ai par la suite découvert la discographie du groupe, même si les deux derniers albums de la première période Ozzy Osbourne peuvent être ignorés sans mal.

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 9 : ma découverte du heavy-metal classique avec le Sabbat Noir… »

Confession d’un amateur de musique, épisode 8 : ma découverte du post-rock avec Mono.

Note préliminaire : en réalité, c’est le 7ième épisode, l’épisode 6 n’ayant jamais existé. Mea culpa !

Une de mes plus grosse découverte en terme de musique, en dehors du metal, c’est le post-rock. C’est quoi le post-rock ? Dixit wikipedia :

Le post-rock est un sous-genre musical du rock à tendance expérimentale et qui intègre des caractéristiques inspirées du rock alternatif, de l’art rock et de la musique électronique.

C’est un mouvement né à la fin des années 1980, dont les influences principales sont à compter dans l’ambient, le rock progressif, le krautrock, le jazz, le space rock, le shoegaze ou encore le post-punk. Sacré mélange, faut-il préciser.

J’ai été déniaisé dans ce domaine via un partage sur google plus – vous savez le réseau social fantôme – et un extrait du concert d’un des monstres actuels dans le domaine, Mono.

Ce n’est pas l’extrait ci-après, mais imaginez quand vous découvrez cela… Ça décalamine les cages à miel.

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 8 : ma découverte du post-rock avec Mono. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 7 : ma découverte du métal industriel avec « Ghosts I-IV » de Nine Inch Nails.

J’aime le metal sous de nombreuses formes, et je reviendrai dans d’autres billets sur les autres formes. Mais dans ce billet, j’ai envie de parler de la découverte la plus transversale de découverte en terme de metal… Sa variante dite industrielle  via l’album concept de Trent « NiN » Reznor.

Grand fan des jeux d’id software à partir de Quake jusqu’à Doom 3, NiN ne m’était pas un nom inconnu, même si je n’avais pas fait le rapport avec la musique 😉

Nous sommes en mars 2008. J’entends parler d’un album concept proposé par un musicien que je ne connais pas vraiment alors, Trent Reznor. À l’époque, la DADVSI est une toute jeune loi. C’est l’ancêtre de l’usine à gaz HADOPI.

Les producteurs de galettes plastifiées venaient d’avoir la peau du réseau Kazaa et attendaient avec impatience le procès du site ThePirateBay qui aura lieu en 2009.

Quelques mois auparavant en octobre 2007, Radiohead avait proposé en libre téléchargement son album « In Rainbows ». Autant dire que quand Trent Reznor propose en libre téléchargement le premier quart de son album Ghosts I-IV, je saute sur l’occasion pour récupérer la musique trop content de pouvoir télécharger légalement et gratuitement quelque chose.

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 7 : ma découverte du métal industriel avec « Ghosts I-IV » de Nine Inch Nails. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 5 : ma découverte de la musique électronique avec « Ethnicolor » de Jean-Michel Jarre.

Cinquième épisode de cette série, c’est celui qui ressemble le plus à la confession diabolique pour le moment 🙂

Ma découverte de la musique électronique, je la dois à un titre publié en 1984 sur l’album Zoolook qui donne toute sa puissance en live, comme sur l’album « Houston-Lyon » de 1986. C’est avec cet album que j’ai découvert le compositeur.

Pour une personne qui apprécie le metal et ses guitares ultra-saturées, ça fait étrange d’avouer que mon adolescence a été bercée par Zoolook, Les Champs Magnétiques, Revolutions, Oxygène ou encore Equinoxe. Comme initiation à la musique électronique, c’est un sacré dépucelage auditif 😀

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 5 : ma découverte de la musique électronique avec « Ethnicolor » de Jean-Michel Jarre. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 4 : ma découverte de la musique libre avec Tryad…

Quatrième épisode de cette série, il sera plus fourre-tout que les précédents, car il ne concerne pas un genre en particulier. Mais une méthode de publication, la musique libre.

C’est vers 2006 ou 2007 que je découvre Jamendo, ainsi que des sites comme Altermusique ou dogmazic. Je ne sais plus par quel moyen j’entends parler d’un mouvement que je trouve bizarre : la musique sous licences libres. De la musique qu’on pouvait récupérer gratuitement et légalement, comme je l’avais fait pour mon système d’exploitation.

Un des albums qui cartonnait à l’époque, c’était « Listen » de Tryad. Je sortais d’une époque où je récupérais illicitement un peu de musique commerciale sur des réseaux comme Kazam ou encore sur Limewire… Toute une époque 🙂

J’étais déjà utilisateur de logiciels libres, mais de la musique sous licence libre, je me suis dit « Quoiiiiiiii ? »

J’ai donc lancé la lecture de l’album, m’attendant au pire, et une fois passé la première piste, je tombe sur « Breathe ». Et c’est le coup de coeur.

Je me suis alors mis à fouiller frénétiquement les sites de musique libre, et comme pour la musique commerciale, j’ai trouvé à boire et à manger.

Mais surtout des artistes que j’ai continué de suivre par la suite : Ehma, Roger Subirana (dont je reparlerai dans un futur billet), Zero Project, Strange Zero, In Limbo, Marker Beacon ou plus récemment Lily Anne Jutton. J’ai dû en oublier une tripotée ou deux, mais cela m’a permis de m’ouvrir à des univers musicaux que j’aurais boudé autrement…

Confession d’un amateur de musique, épisode 3 : ma découverte de la folk avec Simon et Garfunkel.

Après un épisode consacré à Dead Can Dance et aux musiques médiévales, puis au rock progressif via Genesis, passons à la folk.

J’ai découvert très jeune le duo folk. C’était via une compilation de leur cinq albums studio sorti à la fin des années 1980, début des années 1990. Ce fut mon cadeau d’anniversaire. Même si j’ai eu du mal avec les deux premiers albums du duo, mon coup de coeur primaire a été avec les créations du duo a été l’album « Bookends », l’avant-dernier album studio officiel sorti en 1968.

Il contient un de mes titres préférés, « Old Friends ».

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 3 : ma découverte de la folk avec Simon et Garfunkel. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 2 : Genesis et le rock progressif.

Après un épisode consacré à Dead Can Dance et aux musiques médiévales, passons à un autre grand amour de ma vie musicale, le rock progressif.

Quand j’étais tout petit, dans les années 1980, Genesis avait déjà amorcé son tournant pop-rock. Ce n’est que dans les années 1990, avec une émission musicale de M6 qui m’a beaucoup aidé à mon éducation culturelle que j’ai pu découvrir ce qui allait mettre des années à germer dans mon esprit : l’amour du rock progressif des années 1970.

C’est vers 1991 ou 1992, que dans un numéro de « Culture Rock » consacrée à l’année 1973 que j’ai vu apparaître une séquence de l’introduction du titre « Dancing with the Moonlit Knight » interpreté par Peter Gabriel.

Ma première et seule réaction à l’époque fut de me dire : « C’est quoi ça ? »

Mais la graine était plantée, il fallait lui laisser le temps de germer. Cela a pris une bonne douzaine d’années, durant lesquelles j’ai écouté la bonne sousoupe commerciale des maisons de disques, avec des exceptions notables comme quelques albums des Who (« Tommy » et « Who’s Next ») ou encore des Beatles.

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 2 : Genesis et le rock progressif. »

Confession d’un amateur de musique, épisode 1 : Dead Can Dance et les musiques médiévales.

Nouvelle série sur le blog, dans laquelle j’ai envie de parle de la musique que j’aime, rangé par grande catégorie.

Pour commencer, j’ai envie de parler du duo Dead Can Dance – que j’ai eu le plaisir de voir fin juin 2013 dans les arènes de Nîmes – et de la musique médiévale. J’ai découvert le duo sur le tard, vers 2008, sur les conseils d’une amie et future collègue de travail.

Branchée musique que je qualifiais de bizarre voire d’atypique à l’époque, elle me preta un enregistrement du duo formé par Brendan Perry et Lisa Gerrard. Si ma mémoire est bonne, c’était « Into The Labyrinth », sorti 15 ans plus tôt, en 1993. J’avoue qu’à la première lecture, je me suis dit : « C’est quoi ça ? »… Il est vrai qu’être acceuilli par Yulunga, ça calme.

J’ai ensuite rapidement craqué pour le reste de la discographie du groupe, le grand nain ternet m’ayant permis de découvrir le reste des albums avec facilité, même si les deux extrémités de la discographie à l’époque – courant 2009 – était pour l’un new / cold wave avec l’album « The Fatal Impact » et orienté world music avec « Spiritchaser », deux albums que j’ai eu du mal à écouter, mais qui sont parmi mes préférés du groupe.

Continuer la lecture de « Confession d’un amateur de musique, épisode 1 : Dead Can Dance et les musiques médiévales. »