Que sont devenues les distributions de 2017, 5 ans après, partie 1 : Janvier à juin 2017.

Je m’étais promis de ne pas faire une série de billets concernant les distributions GNU/Linux de 2017, mais après avoir réfléchi, je me suis dit pourquoi pas, ça pourrait être intéressant 🙂

Janvier 2017 :

  1. 23 janvier : Calculate Linux
  2. 28 janvier : Debian GNU/Linux

C’est cours pour le mois de janvier. Passons à Février 2017 :

  1. 10 février : Mageia Linux
  2. 13 février : Manjaro Linux

Creux, très creux… 🙂

Mars 2017

  1. 13 mars 2017 : Siduction
  2. 16 mars 2017 : Arch-Anywhere
  3. 21 mars : Emmabuntüs Debian Edition
  4. 28 mars : Manjaro Linux
  5. 30 mars : Slackware Linux

Avril 2017 :

  1. 14 avril : Ubuntu Mate
  2. 21 avril : Devuan GNU/Linux

Mai 2017 :

  1. 14 mai 2017 : Paldo GNU/Linux
  2. 15 mai 2017 : DF Linux
  3. 20 mai 2017 : Mate Revenge

Juin 2017 :

  1. 11 juin 2017 : MX Linux
  2. 15 juin 2017 : Nitrux
  3. 20 juin 2017 : KissOs

Donc pour conclure, il y a eu 16 distributions abordées pour 17 billets et au moins 2 projets qui sont morts : Mate Revenge et KissOS. Arch-Anywhere est devenu l’installateur Anarchy Linux. Soit un taux de survie de 13/16e soit 81,25%.

Le bilan est vraiment bon, mais je constate que j’avais déjà dû prendre en considération le fait que les distributions GNU/Linux avaient atteint leur maturité et n’évoluait plus qu’à la marge…

16 réflexions sur « Que sont devenues les distributions de 2017, 5 ans après, partie 1 : Janvier à juin 2017. »

      1. Tant que la plupart des distributions Linux ne maintiendront pas une base de données de tous leurs utilisateurs, comme le fait Windows et OSX qui exploitent ces informations et les stockent sur leurs serveurs, on restera dans le flou le plus total et on devra se contenter d’analyses douteuses, venant de sites qui le sont tout autant…

        1. Le problème est que l’on ignore complètement une installation donnée d’une distribution donnée restera en place sur le disque dur / SSD / nvme.

          Il y a aussi le précédent de Linuxfx qui jurait avoir 1 million d’installations mais en réalité, seule 20 000 retours sur installation avaient été indexés.

          Cf ce billet : https://blog.fredericbezies-ep.fr/2022/05/26/on-ne-peut-pas-mentir-sur-sa-popularite-specialement-dans-le-monde-des-distributions-gnu-linux/

  1. Connaître le nombre d’utilisateurs par distribution n’a pas d’intérêt de toute façon.

    Un élément certain, même sans donnée chiffrée, c’est que les petites distributions indépendantes n’ont que peu d’utilisateurs (voire très peu).

    Après, ne restent que les grosses cylindrées (ou dérivées de celles-ci).
    Sans grande marge d’erreur, je peux estimer que 99% des linuxiens utilisent l’une de ces distributions (directement ou dérivées de):
    – Ubuntu (Mint)
    – Debian
    -Manjaro
    -Fedora
    – Opensuse
    -Archlinux
    Toute dérivée de l’une ou l’autre de ces distros, n’est qu’enrobage, pas nouveauté. Pour moi, une dérivée ne devrait pas être nommée « distribution » sauf si elle apporte une plus value certaine.
    Avec ce critère, certes subjectif, on arrive je pense à ma liste.

    Après, connaître la proportion de chacune, bah, on s’en fout en fait ! A chacun son choix et sa liberté dans le logiciel libre, Non ?

    A bientôt

  2. Coucou,

    Fedora et openSUSE incorporent une façon de compter le nombre d’utilisateurs, je sais pas trop comment ça se passe sous fedora, j’ai vu des pages en parler mais pas trouver exactement le chiffre en question.

    Chez openSUSE, c’est un identifiant unique qui lors des updates sur les serveurs du projet va être comptabilisé. Comme dit sur la page en question:

     » These metrics were generated by parsing the Apache access logs of download.opensuse.org.
    – A unique identifier (UUID) is included in logs when zypper includes it in the request. Multiple requests by the same UUID within the given aggregation frequency are counted as a single unique user.
    – The target product is determined by looking for specially formatted path elements representing build repositories for a particular product and the main repositories for that product. »

    Pas grand chose, juste la version de la distribution. Vu que certains n’aiment pas être dans les stats, il suffit de supprimer un fichier pour que ça ne passe plus.

    Les stats sont visibles là:

    https://metrics.opensuse.org/d/osrt_access/osrt-access?orgId=1

  3. Salut Fred
    mode hors sujet/
    Je pensais qu’il n’y avait pas de traqueurs sur peertube, hors, à chaque fois que j’y vais privacy badger m’en détecte, est ce normal?
    Bonne journée

  4. OpenSuse, du moins la Leap, c’est mort, un peu comme la CentOS l’année dernière, c’est fou comme les entreprises se foutent de la gueule du monde.

          1. Bon, on verra bien (ou pas).

            Comme dit l’adage: by worrying about tomorrow, you are destroying your now.

            Sinon, pour les « init-hoppers » parmi nous, j’ai découvert très récemment un peu par hasard (Joachim développe aussi sysklogd utilisé par Slackware) un projet qui me semble intéressant: https://github.com/troglobit/finit

            Sont proposés des exemples d’intégration à Void, Alpine Linux et Debian (des paquets sont d’ailleurs proposés par Debian, Ubuntu et leurs dérivées). Des volontaires pour alimenter l’AUR?

  5. « Il n’y a pas d’arrêt annoncé de la version Leap au profit de la Tumbleweed, il y a une modification de ce que va être leap, pour devenir autre chose, mais c’est en pourparler avec la communauté. »

    Mouais, devenir autre chose, donc, c’est déjà un aveu ou un lapsus très révélateur, plus aucun intérêt pour moi, pourtant j’étais sous OpenSuse Leap depuis 2014. Cela a l’art de me gonfler ce genre d’histoire, comme ce qui s’est passé avec CentOS. D’ailleurs c’est en lisant ton article « Seb95 » que je me suis dit, que c’était définitivement mort et hors de question de continuer et encore moins de me coltiner une Tumbleweed.

    Donc je me tâte à l’avenir, soi une « une AlmaLinux » ou une « Rockylinux », même si j’ai déjà eu des erreurs d’installation avec ces deux systèmes il y a quelques mois, impossibilité d’installation en fait, je ferais un nouvel essai. Sinon, ma foi, j’irais sur une « Debian stable », passe partout. Voir retourner sur Slackware, qui sait.

  6. Je ne suis tout simplement pas intéressé de me coltiner une distro à base de conteneurs ou affilié de près ou de loin, encore moins une rolling release, alors vraiment pas à base de snap- flatpak, non merci.

    Ce que je n’apprécie pas du tout avec cette nouvelle sur la fin de OpenSuse Leap telle que nous l’avons actuellement, c’est la floppée de changements annoncés depuis des années pour finalement que dalle, tout cela pour ça.

    Il ne me reste plus que de Debian, Slackware ou une Rockylinux-Almalinux.

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